En toute hypothèse (épisode 84)

en toute hypothÈSE (épisode 84)


J’arrivais chez moi et une petite fille était entrain de jouer. Je fus surpris car je ne la connaissais pas, mais c’était une petite boule toute mignonne, un peu plus d’un an et demi, je demandais qui était ce petit bout de chou ?

Et la réponse fut :

 » – C’est la fille de ta cousine Salima, elle s’appelle Maïssane.

– Maizena?

– Non, Maïssane, tu es bête (rire) ».

Ça faisait plusieurs années que je n’avais pas eu de nouvelle de ma cousine, et là, ma tante avait ramené cette petite bouille qui était tout de suite rentrée dans mon cœur ! Alors avec le temps, je l’emmenais avec moi de temps à autre, elle ne voyait pas son père alors, j’essayais d’être là pour elle quand je le pouvais.

Je continuais d’écrire, et à Mitry j’avais fait la connaissance de Denis, un compositeur et animateur du studio mis à disposition des jeunes de la ville. Du coup, j’y allais même si pour beaucoup je n’avais rien à y faire… Mais personnellement je ne m’attardais jamais sur les quiproquos et autres sortes de chamailleries, je préférai aller de l’avant et ne pas prêter attention aux choses négatives. Alors sous leur label, Denis me faisait des instrus qui n’étaient pas du talent de celles de François mais je dois l’avouer qu’il assurait quand même et j’enregistrai pas mal de titres.

J’avais à cette époque adhéré à une association qui soutenait les réfugiés palestiniens, le président s’appelait Mohamed, et m’avait demandé de venir un samedi matin chanter ma chanson « Le secret », lors d’une cérémonie durant laquelle devait être planté un olivier pour la paix au Proche-Orient. J’avais donné mon accord mais malheureusement ce samedi matin là, je n’avais pas entendu mon réveil, je n’avais pas tenu ma promesse, après près de 20 ans, je le regrette encore.

en toute hypothÈSE (épisode 84)


J’arrivais chez moi et une petite fille était entrain de jouer. Je fus surpris car je ne la connaissais pas, mais c’était une petite boule toute mignonne, un peu plus d’un an et demi, je demandais qui était ce petit bout de chou ? Et la réponse fut :  » – C’est la fille de ta cousine Salima, elle s’appelle Maïssane. – Maizena? – Non, Maïssane, tu es bête (rire) ». Ça faisait plusieurs années que je n’avais pas eu de nouvelle de ma cousine, et là, ma tante avait ramené cette petite bouille qui était tout de suite rentrée dans mon cœur ! Alors avec le temps, je l’emmenais avec moi de temps à autre, elle ne voyait pas son père alors, j’essayais d’être là pour elle quand je le pouvais. Je continuais d’écrire, et à Mitry j’avais fait la connaissance de Denis, un compositeur et animateur du studio mis à disposition des jeunes de la ville. Du coup, j’y allais même si pour beaucoup je n’avais rien à y faire… Mais personnellement je ne m’attardais jamais sur les quiproquos et autres sortes de chamailleries, je préférai aller de l’avant et ne pas prêter attention aux choses négatives. Alors sous leur label, Denis me faisait des instrus qui n’étaient pas du talent de celles de François mais je dois l’avouer qu’il assurait quand même et j’enregistrai pas mal de titres. J’avais à cette époque adhéré à une association qui soutenait les réfugiés palestiniens, le président s’appelait Mohamed, et m’avait demandé de venir un samedi matin chanter ma chanson « Le secret », lors d’une cérémonie durant laquelle devait être planté un olivier pour la paix au Proche-Orient. J’avais donné mon accord mais malheureusement ce samedi matin là, je n’avais pas entendu mon réveil, je n’avais pas tenu ma promesse, après près de 20 ans, je le regrette encore.