En toute hypothèse (épisode 81)

en toute hypothÈSE (épisode 81)


C’était l’été 2001 et avec mon cousin Djelali, nous allions au Cap d’Agde. Je comptais vraiment y retourner après deux ans sans voir la plage Richelieu et ses vendeurs de beignets, et qui de mieux que lui pour passer des vacances de rigolade ? On a toujours eu le même délire et on se connaissait depuis toujours ! Pour ne pas se faire recaler une nouvelle fois des campings, je réservais dans celui qui nous avait accepté avec mes potes deux ans auparavant. Donc pour dormir il n’y avait aucun problème, mais par contre, pour les discothèques ma tête basanée n’était toujours pas la bienvenue et il n’y avait pas les lunettes de mon pote chinois pour m’aider.
Un soir, nous avions rencontré 3 jeunes filles qui venaient de province et c’était donc pour nous l’occasion de tenter une boîte de nuit… Alors sapés comme jamais et accompagnés, nous allions au Bora Bora, le videur nous regardait et une des jeunes filles s’avançait pensant qu’on allait rentrer et quand le vigile la stoppa, elle était surprise, chez elle cela n’existait pas de ne pas pouvoir entrer si au préalable il n’y avait eu d’altercations. Et pourtant, nous nous sommes bien fait jeter comme des moins que rien, mais cela n’empêchait en rien nos vacances dingues, nous rencontrions du monde tous les jours et en 3 semaines notre cercle de copains d’été était bien garni.

Le dernier jour, réveillés vers 10h par la chaleur étouffante dans la tente comme chaque matin, nous comptions bien profiter des dernières heures et comptions prendre la route direction Paris vers 18h, mais nos nouveaux amis nous faisaient reculer l’heure du départ si bien que nous avions pris la route à 3h du matin, nous étions épuisés et avions plus de 800 km à parcourir, nous leur disions au-revoir à contre cœur et partions.
A peine fait une trentaine de kilomètres sur l’autoroute A9 que des travaux nous obligeaient à rouler sur une voie et nous séparaient de ceux qui venaient d’en face que des petits plots, quand soudain un énorme camion de chantier arrivait face à nous, juste pour moi le temps de braquer et me retrouver à moitié dans le fossé, nous avions eu une peur exceptionnelle… Dieu merci malgré une fatigue intense, j’avais eu ce réflexe ! A la station service qui suivait, nous nous étions arrêtés, nous avions reculés nos sièges et avions dormis jusqu’au matin. Après être revigoré, nous reprenions la route sereinement, et retournions dans notre train-train habituel.

en toute hypothÈSE (épisode 81)


C’était l’été 2001 et avec mon cousin Djelali, nous allions au Cap d’Agde. Je comptais vraiment y retourner après deux ans sans voir la plage Richelieu et ses vendeurs de beignets, et qui de mieux que lui pour passer des vacances de rigolade ? On a toujours eu le même délire et on se connaissait depuis toujours ! Pour ne pas se faire recaler une nouvelle fois des campings, je réservais dans celui qui nous avait accepté avec mes potes deux ans auparavant. Donc pour dormir il n’y avait aucun problème, mais par contre, pour les discothèques ma tête basanée n’était toujours pas la bienvenue et il n’y avait pas les lunettes de mon pote chinois pour m’aider.
Un soir, nous avions rencontré 3 jeunes filles qui venaient de province et c’était donc pour nous l’occasion de tenter une boîte de nuit… Alors sapés comme jamais et accompagnés, nous allions au Bora Bora, le videur nous regardait et une des jeunes filles s’avançait pensant qu’on allait rentrer et quand le vigile la stoppa, elle était surprise, chez elle cela n’existait pas de ne pas pouvoir entrer si au préalable il n’y avait eu d’altercations. Et pourtant, nous nous sommes bien fait jeter comme des moins que rien, mais cela n’empêchait en rien nos vacances dingues, nous rencontrions du monde tous les jours et en 3 semaines notre cercle de copains d’été était bien garni.

Le dernier jour, réveillés vers 10h par la chaleur étouffante dans la tente comme chaque matin, nous comptions bien profiter des dernières heures et comptions prendre la route direction Paris vers 18h, mais nos nouveaux amis nous faisaient reculer l’heure du départ si bien que nous avions pris la route à 3h du matin, nous étions épuisés et avions plus de 800 km à parcourir, nous leur disions au-revoir à contre cœur et partions.
A peine fait une trentaine de kilomètres sur l’autoroute A9 que des travaux nous obligeaient à rouler sur une voie et nous séparaient de ceux qui venaient d’en face que des petits plots, quand soudain un énorme camion de chantier arrivait face à nous, juste pour moi le temps de braquer et me retrouver à moitié dans le fossé, nous avions eu une peur exceptionnelle… Dieu merci malgré une fatigue intense, j’avais eu ce réflexe ! A la station service qui suivait, nous nous étions arrêtés, nous avions reculés nos sièges et avions dormis jusqu’au matin. Après être revigoré, nous reprenions la route sereinement, et retournions dans notre train-train habituel.