En toute hypothèse (épisode 79)

en toute hypothÈSE (épisode 79)


J’écrivais encore et toujours… Mon nouveau titre s’appelait « Le secret ». L’histoire se déroulait pendant une guerre, une maman venait de perdre son bébé, et en cherchant à se réfugier des tirs ennemis, en se cachant dans des ruines elle avait alors entendu les cris d’un nouveau né. Elle l’avait trouvé au milieu des décombres, l’avait alors serré contre elle, et était repartie avec. Dans la même journée, on avait tué son enfant, et là elle en trouvait un autre. Elle décidait de l’élever comme sa propre progéniture. L’histoire se déroulait très bien, et c’était à la fin de la chanson que l’on apprenait, que quand elle l’avait recueilli, autour du cou, il avait une étoile de David, et elle qui était palestinienne, l’avait quand même adopté, et l’aimait d’un amour inconditionnel.
Ce récit m’etait venu ainsi et c’est bien des années plus tard que je me suis souvenu que ma grand-mère m’avait raconté une histoire dont le début était similaire.
Nous l’avions enregistrée, et au refrain qu’elle avait écrit elle même, il y avait Leila, superbe chanteuse avec un talent indéniable.
Mes titres s’accumulaient, j’en étais heureux ! Les vacances d’été arrivaient à grand pas, mais comme j’étais en intérim et qu’il fallait remplacer les titulaires qui partaient en vacances, j’avais pu obtenir seulement un long week-end de 4 jours, donc au vu des vacances passées l’été précédent avec mes potes dans l’appartement au Cap d’Agde je me voyais encore qu’avec eux.
Cette fois-là, ils étaient à côté de Toulon, partis avec des copines que je ne connaissais pas, donc aucun souci, je prenais mon billet de train et allais rejoindre mes amis François dit chinois et Matthieu. En me récupérant, on passait dans leur maison de location et au vu de tout, je décidais de prendre une chambre dans un hôtel juste à côté, des prix de fous mais comme je venais de toucher une paye de ministre chez L’Oréal, c’était pas un problème pour moi, et il m’avait prévenu au préalable que je ne voudrais pas y rester. Donc goût de luxe, hôtel avec piscine au top, mais autant vous dire que sur 4 jours j’ai dû y dormir 5 heures, on avait des emplois du temps de dingues, c’était une boucle, ça faisait plage, douche, casino, discothèque, Mac morning, booling jusqu’à 13h, et rebelote, plage….. Comme le dit mon pote Matt, on savait pas a quel point on était bien…
Un week-end de dingue j’avais passé avec eux mais le travail me réclamait et si je voulais garder ma place, je ne pouvais pas leur faire faux bond donc je rentrais, me remettais sur ma ligne de produits cosmétiques, je conditionnais les « Revitalift, nuit et jour » dans toutes les langues et pour le monde entier. La rentrée arrivait et un nouveau concert était organisé à Mitry Mory, toujours dans la salle Jean Villard, mais cette fois c’était comme une journée festival avec plusieurs disciplines, et pas un concert de rap pur et dur comme la fois précédente.
Je faisais ma chanson « Le secret », le Maire de Mitry était venu me voir à la fin pour me féliciter et avait demandé aux gens de la mairie de récupérer mon texte et de le publier dans le prochain journal de la ville qui s’appelait « L’Évolution ».
A cette époque, je ne m’en rendais pas compte, mais avec le recul je pense que ma tête commençait à chauffer.

en toute hypothÈSE (épisode 79)


J’écrivais encore et toujours… Mon nouveau titre s’appelait « Le secret ». L’histoire se déroulait pendant une guerre, une maman venait de perdre son bébé, et en cherchant à se réfugier des tirs ennemis, en se cachant dans des ruines elle avait alors entendu les cris d’un nouveau né. Elle l’avait trouvé au milieu des décombres, l’avait alors serré contre elle, et était repartie avec. Dans la même journée, on avait tué son enfant, et là elle en trouvait un autre. Elle décidait de l’élever comme sa propre progéniture. L’histoire se déroulait très bien, et c’était à la fin de la chanson que l’on apprenait, que quand elle l’avait recueilli, autour du cou, il avait une étoile de David, et elle qui était palestinienne, l’avait quand même adopté, et l’aimait d’un amour inconditionnel.
Ce récit m’etait venu ainsi et c’est bien des années plus tard que je me suis souvenu que ma grand-mère m’avait raconté une histoire dont le début était similaire.
Nous l’avions enregistrée, et au refrain qu’elle avait écrit elle même, il y avait Leila, superbe chanteuse avec un talent indéniable.
Mes titres s’accumulaient, j’en étais heureux ! Les vacances d’été arrivaient à grand pas, mais comme j’étais en intérim et qu’il fallait remplacer les titulaires qui partaient en vacances, j’avais pu obtenir seulement un long week-end de 4 jours, donc au vu des vacances passées l’été précédent avec mes potes dans l’appartement au Cap d’Agde je me voyais encore qu’avec eux.
Cette fois-là, ils étaient à côté de Toulon, partis avec des copines que je ne connaissais pas, donc aucun souci, je prenais mon billet de train et allais rejoindre mes amis François dit chinois et Matthieu. En me récupérant, on passait dans leur maison de location et au vu de tout, je décidais de prendre une chambre dans un hôtel juste à côté, des prix de fous mais comme je venais de toucher une paye de ministre chez L’Oréal, c’était pas un problème pour moi, et il m’avait prévenu au préalable que je ne voudrais pas y rester. Donc goût de luxe, hôtel avec piscine au top, mais autant vous dire que sur 4 jours j’ai dû y dormir 5 heures, on avait des emplois du temps de dingues, c’était une boucle, ça faisait plage, douche, casino, discothèque, Mac morning, booling jusqu’à 13h, et rebelote, plage….. Comme le dit mon pote Matt, on savait pas a quel point on était bien…
Un week-end de dingue j’avais passé avec eux mais le travail me réclamait et si je voulais garder ma place, je ne pouvais pas leur faire faux bond donc je rentrais, me remettais sur ma ligne de produits cosmétiques, je conditionnais les « Revitalift, nuit et jour » dans toutes les langues et pour le monde entier. La rentrée arrivait et un nouveau concert était organisé à Mitry Mory, toujours dans la salle Jean Villard, mais cette fois c’était comme une journée festival avec plusieurs disciplines, et pas un concert de rap pur et dur comme la fois précédente.
Je faisais ma chanson « Le secret », le Maire de Mitry était venu me voir à la fin pour me féliciter et avait demandé aux gens de la mairie de récupérer mon texte et de le publier dans le prochain journal de la ville qui s’appelait « L’Évolution ».
A cette époque, je ne m’en rendais pas compte, mais avec le recul je pense que ma tête commençait à chauffer.