En toute hypothèse (épisode 69)

en toute hypothÈSE (épisode 69)


Résidence, toute proche d’Aqualand, avec piscine, au 4 ème étage, avec tout le confort, ça me changeait du camping moins 1 étoile. ‌Je m’installais et mes potes étaient contents de me voir débarquer. J’allais faire des courses en arrivant et c’était parti pour 15 jours de délire… Je me disais qu’avec 3 potes au faciès européen et un asiatique j’allais enfin pouvoir rentrer en boite, bah pas du tout ! Ca ne changeait absolument rien, à chaque fois que j’étais avec l’un d’entre eux c’était un « Non » catégorique, alors à tour de rôle, l’un d’eux restait avec moi, jusqu’au jour où j’eu un éclair de génie ! Une fin d’après midi, après être rentré de la plage Richelieu, j’étais sur mon téléphone Nokia 3310, sur le jeu du serpent, et François écrivait une lettre.

Je l’interpellais :
– Ce soir on va à l’Amnésia toi et moi.

– Arrête, tu sais que c’est mort Rabah !

– Ce soir, on va rentrer, fais moi confiance mon pote.

Il accepta, bien qu’il était sûr qu’on ne rentrerai pas et on se prépara : pantalon à pinces, belle chemise et chaussures de ville, coupe de cheveux avec gel béton, parfum Lacoste, j’étais persuadé de pouvoir passer une bonne soirée.
Les autres étaient déjà à l’intérieur, arrivé à quelques mètres de la discothèque, je sortais les grosses lunettes de vue dont François se servait pour écrire sa lettre, j’arrivai devant les vigiles, je disais bonsoir avec un air d’attardé mental, et là il nous dit :
– Allez-y messieurs, bonne soirée !

J’avais réussi mon coup ! C’était dimanche soir et donc soirée funk, à peine rentré, j’otais les lunettes, les rangeais et allais m’éclater avec mes potes…

en toute hypothÈSE (épisode 69)


Résidence, toute proche d’Aqualand, avec piscine, au 4 ème étage, avec tout le confort, ça me changeait du camping moins 1 étoile. ‌Je m’installais et mes potes étaient contents de me voir débarquer. J’allais faire des courses en arrivant et c’était parti pour 15 jours de délire… Je me disais qu’avec 3 potes au faciès européen et un asiatique j’allais enfin pouvoir rentrer en boite, bah pas du tout ! Ca ne changeait absolument rien, à chaque fois que j’étais avec l’un d’entre eux c’était un « Non » catégorique, alors à tour de rôle, l’un d’eux restait avec moi, jusqu’au jour où j’eu un éclair de génie ! Une fin d’après midi, après être rentré de la plage Richelieu, j’étais sur mon téléphone Nokia 3310, sur le jeu du serpent, et François écrivait une lettre.

Je l’interpellais :
– Ce soir on va à l’Amnésia toi et moi.

– Arrête, tu sais que c’est mort Rabah !

– Ce soir, on va rentrer, fais moi confiance mon pote.

Il accepta, bien qu’il était sûr qu’on ne rentrerai pas et on se prépara : pantalon à pinces, belle chemise et chaussures de ville, coupe de cheveux avec gel béton, parfum Lacoste, j’étais persuadé de pouvoir passer une bonne soirée.
Les autres étaient déjà à l’intérieur, arrivé à quelques mètres de la discothèque, je sortais les grosses lunettes de vue dont François se servait pour écrire sa lettre, j’arrivai devant les vigiles, je disais bonsoir avec un air d’attardé mental, et là il nous dit :
– Allez-y messieurs, bonne soirée !

J’avais réussi mon coup ! C’était dimanche soir et donc soirée funk, à peine rentré, j’otais les lunettes, les rangeais et allais m’éclater avec mes potes…