En toute hypothèse (épisode 67)

en toute hypothÈSE (épisode 67)


Farniente, baignade et graisse à traire, nos après-midi se déroulaient aux sons des vagues de la Méditerranée.
Beignets, chichis, chouchous, voilà les trois mots qui berçaient mes siestes. Puis au camping nous connaissions tout le monde, on était devenus les coqueluches, Samir faisait aussi du rap, donc on était toujours dans les freestyles, la passion ne me quittait jamais. On essayait les discothèques, mais on ne se faisait guerre d’illusions, déjà que pour trouver un camping cela avait été une mission, alors pour le reste… enfin si, il y avait une boîte à cette époque au cap d’Agde, qui récupérait, tous les recalés, c’était comme le rattrapage au baccalauréat, autant vous dire que c’était le ghetto et qu’une seule fois m’avait largement suffit !! Alors nos soirées c’était souvent, le port du Cap d’Agde, où l’on faisait des allers-retours comme dans la cour du collège.
Quelques jours après notre arrivée, des jeunes de Strasbourg en colonie de vacances s’étaient installés tout près de nous, ils avaient pratiquement notre âge. Le courant était tout de suite bien passé et nous squattions avec eux, foot sur la plage, délires, on venait de Paris et on était un peu plus vieux, donc on était un peu mis sur un piédestal, mais pour moi, il n’y avait aucune différence.
Les vacances se poursuivaient, mon oncle et sa femme m’appelaient, pour me dire qu’ils étaient pas loin, en vacances aussi.
Nous les retrouvions et passions quelques jours avec eux. Mais des vacances parfaites n’étaient apparement pas possibles, autant avec Aziz tout se passait toujours très bien, mais avec Samir c’était une toute autre histoire… les derniers jours furent de mauvais souvenirs et pour ne pas envenimer les choses je remontais sur Paris avec mon oncle. Autrement, je pense que ça aurait pu mal finir.
Nous étions aux alentours du 20 juillet et sur la route du retour je pensais déjà à y retourner au mois d’août.

en toute hypothÈSE (épisode 67)


Farniente, baignade et graisse à traire, nos après-midi se déroulaient aux sons des vagues de la Méditerranée.
Beignets, chichis, chouchous, voilà les trois mots qui berçaient mes siestes. Puis au camping nous connaissions tout le monde, on était devenus les coqueluches, Samir faisait aussi du rap, donc on était toujours dans les freestyles, la passion ne me quittait jamais. On essayait les discothèques, mais on ne se faisait guerre d’illusions, déjà que pour trouver un camping cela avait été une mission, alors pour le reste… enfin si, il y avait une boîte à cette époque au cap d’Agde, qui récupérait, tous les recalés, c’était comme le rattrapage au baccalauréat, autant vous dire que c’était le ghetto et qu’une seule fois m’avait largement suffit !! Alors nos soirées c’était souvent, le port du Cap d’Agde, où l’on faisait des allers-retours comme dans la cour du collège.
Quelques jours après notre arrivée, des jeunes de Strasbourg en colonie de vacances s’étaient installés tout près de nous, ils avaient pratiquement notre âge. Le courant était tout de suite bien passé et nous squattions avec eux, foot sur la plage, délires, on venait de Paris et on était un peu plus vieux, donc on était un peu mis sur un piédestal, mais pour moi, il n’y avait aucune différence.
Les vacances se poursuivaient, mon oncle et sa femme m’appelaient, pour me dire qu’ils étaient pas loin, en vacances aussi.
Nous les retrouvions et passions quelques jours avec eux. Mais des vacances parfaites n’étaient apparement pas possibles, autant avec Aziz tout se passait toujours très bien, mais avec Samir c’était une toute autre histoire… les derniers jours furent de mauvais souvenirs et pour ne pas envenimer les choses je remontais sur Paris avec mon oncle. Autrement, je pense que ça aurait pu mal finir.
Nous étions aux alentours du 20 juillet et sur la route du retour je pensais déjà à y retourner au mois d’août.