en toute hypothÈSE (épisode 64)
Un jour, je prenais le camion de mon père et partais en vadrouille. D’un coup, je passais proche d’une dépanneuse entrain de manœuvrer. J’allais au bout de la rue puis après avoir fait demi-tour, je repassais à côté. Puisqu’à l’aller c’était passé sans problème, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer ! Dès que j’arrivais à son niveau, j’entendis un gros » boum ! », je descendis et pour vous dire la vérité, je n’étais vraiment pas fier de moi, la porte latérale était littéralement pliée. Tout le retour jusqu’à la maison, j’angoissais, sûr et certain que j’allais prendre une soufflante en arrivant.
Je garais le camion contre le mur, bien sûr pour ne pas que l’on puisse voir le côté détérioré.
Ce jour là, mon père arrivait plutôt joyeux, il avait dû passer une bonne journée, il faisait beau et tout allait bien.
Je pris mon courage à deux mains et lui dis d’un ton très lourd :
– J’ai un peu froissé la porte latérale du camion !
Il me répondit toujours plein d’entrain :
– Oh, c’est pas grave, on la redressera
Il descendit, puis à des kilomètres à la ronde, on entendit :
– Cest ça un peu froissé ?!! Il est mort le camion, il est mort…
Et moi, je filais vite dans ma chambre, pour ne pas qu’après la mort de la porte, on déclare la mienne.
en toute hypothÈSE (épisode 64)
Un jour, je prenais le camion de mon père et partais en vadrouille. D’un coup, je passais proche d’une dépanneuse entrain de manœuvrer. J’allais au bout de la rue puis après avoir fait demi-tour, je repassais à côté. Puisqu’à l’aller c’était passé sans problème, je ne me doutais pas de ce qui allait se passer ! Dès que j’arrivais à son niveau, j’entendis un gros » boum ! », je descendis et pour vous dire la vérité, je n’étais vraiment pas fier de moi, la porte latérale était littéralement pliée. Tout le retour jusqu’à la maison, j’angoissais, sûr et certain que j’allais prendre une soufflante en arrivant.
Je garais le camion contre le mur, bien sûr pour ne pas que l’on puisse voir le côté détérioré.
Ce jour là, mon père arrivait plutôt joyeux, il avait dû passer une bonne journée, il faisait beau et tout allait bien.
Je pris mon courage à deux mains et lui dis d’un ton très lourd :
– J’ai un peu froissé la porte latérale du camion !
Il me répondit toujours plein d’entrain :
– Oh, c’est pas grave, on la redressera
Il descendit, puis à des kilomètres à la ronde, on entendit :
– Cest ça un peu froissé ?!! Il est mort le camion, il est mort…
Et moi, je filais vite dans ma chambre, pour ne pas qu’après la mort de la porte, on déclare la mienne.