En toute hypothèse (épisode 63)

en toute hypothÈSE (épisode 63 )


Je continuais d’aller au studio, à Boulogne avec mon producteur, il m’avait fait imprimer de superbes photos qu’il m’avait faites lors de la séance. Il avait vraiment beaucoup de talents dans ce domaine, mais concernant celui de la musique ce n’était pas trop ça, à chaque chanson que j’enregistrai sur des instrus que François me faisait préalablement, il y touchait, mettait sa patte et la musique très souvent devenait bancale.

Je ne me plaignais pas trop pour le moment, j’étais déjà très content d’être là à enregistrer mes chansons. Mais j’avais dans un coin de ma tête que ça ne pourrait pas continuer ainsi indéfiniment.
Mes 18 printemps arrivèrent et ma date de permis allait suivre elle aussi.
C’était le 12 mai 1999, soit 13 jours après mon anniversaire que je me présentais devant l’inspecteur, accompagné d’un copain de longue date, chez qui nous faisions des soirées au château de Thieux pendant notre adolescence. Il s’appelait Vincent, il nous a quitté depuis « paix à son âme ».
Nous étions 12 à le passer ce jour-là et nous étions 11 à le réussir ! La seule qui l’avait raté avait fait sortir de ses gonds l’inspecteur, elle l’avait rendu furieux :
– Mais elle est folle elle, c’est un danger public…

La pauvre, ça faisait 9 fois qu’elle le loupait !

J’appelais mon père pour lui annoncer la nouvelle et lui demander aussi si je pouvais prendre son camion, un J5, les gros camions que l’on voyait sur le chemin des vacances en route pour l’Afrique du Nord.
Très content mais aussi surpris de ma demande, il acceptait, et au premier jour de permis je me baladais en gros véhicule utilitaire, bleu de surcroît.

en toute hypothÈSE (épisode 63)


Je continuais d’aller au studio, à Boulogne avec mon producteur, il m’avait fait imprimer de superbes photos qu’il m’avait faites lors de la séance. Il avait vraiment beaucoup de talents dans ce domaine, mais concernant celui de la musique ce n’était pas trop ça, à chaque chanson que j’enregistrai sur des instrus que François me faisait préalablement, il y touchait, mettait sa patte et la musique très souvent devenait bancale. Je ne me plaignais pas trop pour le moment, j’étais déjà très content d’être là à enregistrer mes chansons. Mais j’avais dans un coin de ma tête que ça ne pourrait pas continuer ainsi indéfiniment. Mes 18 printemps arrivèrent et ma date de permis allait suivre elle aussi. C’était le 12 mai 1999, soit 13 jours après mon anniversaire que je me présentais devant l’inspecteur, accompagné d’un copain de longue date, chez qui nous faisions des soirées au château de Thieux pendant notre adolescence. Il s’appelait Vincent, il nous a quitté depuis « paix à son âme ». Nous étions 12 à le passer ce jour-là et nous étions 11 à le réussir ! La seule qui l’avait raté avait fait sortir de ses gonds l’inspecteur, elle l’avait rendu furieux : – Mais elle est folle elle, c’est un danger public… La pauvre, ça faisait 9 fois qu’elle le loupait ! J’appelais mon père pour lui annoncer la nouvelle et lui demander aussi si je pouvais prendre son camion, un J5, les gros camions que l’on voyait sur le chemin des vacances en route pour l’Afrique du Nord. Très content mais aussi surpris de ma demande, il acceptait, et au premier jour de permis je me baladais en gros véhicule utilitaire, bleu de surcroît.