En toute hypothèse (épisode 61)

en toute hypothÈSE (épisode 61)


C’était le grand jour pour moi, j’allais passer mon code ! Je n’avais dit la date à personne, et le matin, mon père devait me déposer à la gare mais je lui disais que non et qu’il fallait qu’il me dépose à Dammartin. Donc sans me poser de question, car il s’en doutait, il me déposait devant l’auto-école.
Mais mes camarades, qui me voyaient sans cesse rigoler et mettre le bazar pendant les heures de cours, étaient persuadés que j’allais le louper, donc, la veille ils me disaient tous en partant :
– Aller, à demain soir Rabah !

Sûr et certain que je reviendrai le lendemain reprendre des cours après l’avoir raté.
Donc avec plusieurs autres élèves et les monitrices, nous allions à Meaux.
Nous nous installions, après les formalités, un peu loin les uns des autres, avec nos boîtiers face à nous-même.
Les questions s’enchaînaient et j’étais plutôt à l’aise, puis à l’une d’entre elles, je séchais.
Je tournais la tête vers un gars que je ne connaissais pas, qui ne faisait pas partie de notre équipe, il tournait son boîtier vers moi et avec son doigt me montrait la bonne réponse, les questions se succédaient et rebelote et il fit encore la même chose.
Une fois l’examen terminé, je m’approchais de lui et le remerciais discrètement.
J’arrivais devant l’examinateur, passais mon boîtier, et ce dernier me dit :

– Très bien jeune homme, 4 fautes, c’est bon pour vous !

Wouahhhhhh, je me rendais compte que sans le gars super cool, je ne l’aurais sûrement pas eu, j’étais super content, je prévenais mon père par téléphone, avec les quelques unités qu’il me restait, sur ma puce Itineris.

Puis le soir arrivait et je me pointais à l’auto-école, tête dépitée, ils se sont tous mis à rire,

– Alors, on te l’avait dit que t’allais le rater.

– Allez, bon courage ! Je l’ai eu, à plus tard…

Et là, c’est moi qui explosais de rire.

Et eux, restaient sans voix.

en toute hypothÈSE (épisode 61)


C’était le grand jour pour moi, j’allais passer mon code ! Je n’avais dit la date à personne, et le matin, mon père devait me déposer à la gare mais je lui disais que non et qu’il fallait qu’il me dépose à Dammartin. Donc sans me poser de question, car il s’en doutait, il me déposait devant l’auto-école.
Mais mes camarades, qui me voyaient sans cesse rigoler et mettre le bazar pendant les heures de cours, étaient persuadés que j’allais le louper, donc, la veille ils me disaient tous en partant :
– Aller, à demain soir Rabah !

Sûr et certain que je reviendrai le lendemain reprendre des cours après l’avoir raté.
Donc avec plusieurs autres élèves et les monitrices, nous allions à Meaux.
Nous nous installions, après les formalités, un peu loin les uns des autres, avec nos boîtiers face à nous-même.
Les questions s’enchaînaient et j’étais plutôt à l’aise, puis à l’une d’entre elles, je séchais.
Je tournais la tête vers un gars que je ne connaissais pas, qui ne faisait pas partie de notre équipe, il tournait son boîtier vers moi et avec son doigt me montrait la bonne réponse, les questions se succédaient et rebelote et il fit encore la même chose.
Une fois l’examen terminé, je m’approchais de lui et le remerciais discrètement.
J’arrivais devant l’examinateur, passais mon boîtier, et ce dernier me dit :

– Très bien jeune homme, 4 fautes, c’est bon pour vous !

Wouahhhhhh, je me rendais compte que sans le gars super cool, je ne l’aurais sûrement pas eu, j’étais super content, je prévenais mon père par téléphone, avec les quelques unités qu’il me restait, sur ma puce Itineris.

Puis le soir arrivait et je me pointais à l’auto-école, tête dépitée, ils se sont tous mis à rire,

– Alors, on te l’avait dit que t’allais le rater.

– Allez, bon courage ! Je l’ai eu, à plus tard…

Et là, c’est moi qui explosais de rire.

Et eux, restaient sans voix.