En toute hypothèse (épisode 60)

en toute hypothÈSE (épisode 60)


Un soir, j’arrivais chez François et il me présentait Kamel, grand sourire, super chaleureux, le courant était très bien passé, blagues, vannes et délires comme-ci nous nous connaissions depuis 10 ans.
Kamel lui faisait du RnB ou plutôt de la chanson française, une superbe voix et de belles vibes.
On se retrouvait donc avec un « beatmaker », un chanteur et un rappeur, de quoi passer de bonnes soirées de composition. Kamel lui aussi commençait à faire des instrus.
Donc c’est tout naturellement que nous avions commencé à collaborer Kamel et moi.
Quand il avait un plan pour une compil ou un concert il me le refilait.
Puis un soir, François me proposait de le suivre, dans une répétition de son groupe de funk, j’avais accepté avec plaisir et je m’étais retrouvé dans une espèce de grande cave aménagée, au milieu de superbes musiciens.
Lui était bassiste et j’avais tout de suite été adopté par ses potes, François à la basse souriait, content de voir que ça me plaisait d’être là.
On me tendait le microphone, et comme on dit dans le jargon, je rentrais dans le petit bœuf.
Le batteur faisait un rythme plus rap quand je prenais le micro, donc à plusieurs reprises j’étais allé avec lui.
Plus qu’une personne qui me faisait des instrus, François était devenu un ami, en qui j’avais vraiment confiance et qui avait sur moi un regard de grand frère.
Avant même d’acheter son pavillon, il avait aménagé, au fond du jardin de chez sa grand-mère à Mitry-Mory, un studio pour que nous puissions continuer à travailler sur nos morceaux.
Et ce qui me fascinait chez lui, c’est que quand il avait besoin d’un coup de main pour une bricole et que je lui proposais mon aide il s’en étonnait à chaque fois.
Preuve que tout ce qu’il faisait pour moi, il le faisait juste par gentillesse, sans jamais rien attendre en retour.

en toute hypothÈSE (épisode 60)


Un soir, j’arrivais chez François et il me présentait Kamel, grand sourire, super chaleureux, le courant était très bien passé, blagues, vannes et délires comme-ci nous nous connaissions depuis 10 ans.
Kamel lui faisait du RnB ou plutôt de la chanson française, une superbe voix et de belles vibes.
On se retrouvait donc avec un « beatmaker », un chanteur et un rappeur, de quoi passer de bonnes soirées de composition. Kamel lui aussi commençait à faire des instrus.
Donc c’est tout naturellement que nous avions commencé à collaborer Kamel et moi.
Quand il avait un plan pour une compil ou un concert il me le refilait.
Puis un soir, François me proposait de le suivre, dans une répétition de son groupe de funk, j’avais accepté avec plaisir et je m’étais retrouvé dans une espèce de grande cave aménagée, au milieu de superbes musiciens.
Lui était bassiste et j’avais tout de suite été adopté par ses potes, François à la basse souriait, content de voir que ça me plaisait d’être là.
On me tendait le microphone, et comme on dit dans le jargon, je rentrais dans le petit bœuf.
Le batteur faisait un rythme plus rap quand je prenais le micro, donc à plusieurs reprises j’étais allé avec lui.
Plus qu’une personne qui me faisait des instrus, François était devenu un ami, en qui j’avais vraiment confiance et qui avait sur moi un regard de grand frère.
Avant même d’acheter son pavillon, il avait aménagé, au fond du jardin de chez sa grand-mère à Mitry-Mory, un studio pour que nous puissions continuer à travailler sur nos morceaux.
Et ce qui me fascinait chez lui, c’est que quand il avait besoin d’un coup de main pour une bricole et que je lui proposais mon aide il s’en étonnait à chaque fois.
Preuve que tout ce qu’il faisait pour moi, il le faisait juste par gentillesse, sans jamais rien attendre en retour.