En toute hypothèse (épisode 6)

en toute hypothÈSE (épisode 6)


Quelques jours après mes 3 ans on m’avait présenté ma petite sœur.

-« Mince dans quelques semaines je devrai partager ma chambre ».
Mais d’un autre côté, je n’allais plus être seul pour jouer. J’étais heureux même si pour le moment je ne réalisais pas très bien. J’étais avenant et peut être aussi comme tous les aînés un peu jaloux et j’appréhendais surtout que toute l’attention que j’avais eue jusqu’à présent soit dissipée par cette arrivée soudaine.
Mais l’adaptation fut réussie, j’avais été convié aux préparatifs et psychologiquement j’étais plutôt prêt.
Alors comme tous les enfants, à l’hôpital, j’avais demandé à avoir ma petite sœur sur mes genoux.
Je souriais à tout va, et comme tous les enfants je parlais d’elle à tous les gens que je croisais.

« Hé ben moi j’ai une petite sœur ».
Ce fut un évènement pour tout le monde et aussi pour le voisinage, qui, dans cette cité formait une grande famille.
Les Boudjane, les Lempereur, les Atlan, les Boukra, les Gomez et encore plein d’autres. Aujourd’hui, c’est difficile d’y croire, mais tous étaient pour moi le prolongement de ma famille. Sans aucune distinction d’origine, de religion…on pourrait croire à de la démagogie mais c’était bien réel même si cela pourrait aujourd’hui être considéré comme de l’utopie.

en toute hypothÈSE (épisode 6)


Quelques jours après mes 3 ans on m’avait présenté ma petite sœur.

-« Mince dans quelques semaines je devrai partager ma chambre ».
Mais d’un autre côté, je n’allais plus être seul pour jouer. J’étais heureux même si pour le moment je ne réalisais pas très bien. J’étais avenant et peut être aussi comme tous les aînés un peu jaloux et j’appréhendais surtout que toute l’attention que j’avais eue jusqu’à présent soit dissipée par cette arrivée soudaine.
Mais l’adaptation fut réussie, j’avais été convié aux préparatifs et psychologiquement j’étais plutôt prêt.
Alors comme tous les enfants, à l’hôpital, j’avais demandé à avoir ma petite sœur sur mes genoux.
Je souriais à tout va, et comme tous les enfants je parlais d’elle à tous les gens que je croisais.

« Hé ben moi j’ai une petite sœur ».
Ce fut un évènement pour tout le monde et aussi pour le voisinage, qui, dans cette cité formait une grande famille.
Les Boudjane, les Lempereur, les Atlan, les Boukra, les Gomez et encore plein d’autres. Aujourd’hui, c’est difficile d’y croire, mais tous étaient pour moi le prolongement de ma famille. Sans aucune distinction d’origine, de religion…on pourrait croire à de la démagogie mais c’était bien réel même si cela pourrait aujourd’hui être considéré comme de l’utopie.