en toute hypothÈSE (épisode 59)
Ce n’est pas avec un crayon jaune que j’allais signer mon contrat avec mon nouveau producteur, j’arrivais à Boulogne et j’étais reçu comme quelqu’un d’important, toujours de grandes accolades et des bises chaleureuses.
Il me présentait le contrat et j’apposai mes initiales en bas de chaque page et le signai avec joie.
Et pour fêter ça, il avait une petite surprise pour moi, à ce moment-là, je ne savais pas encore qu’il était aussi photographe professionnel, il me fit entrer dans un studio photo de grande classe :
– Tu es prêt Rabah ?
Et là il me faisait un shooting photo, qui à l’époque, n’était pas démocratisé et qui coûtait un prix certain.
Je me prenais au jeu, ça me changeait du chantier et de ma cave. Aux murs, étaient accrochées des affiches d’un chanteur espagnol qu’il produisait, tout était comme dans un rêve.
Il commandait à dîner et nous partagions ce repas, notre collaboration débutait sous les meilleurs hospices.
Je ne perdais pas la tête et continuais d’aménager mon studio avec mon père, nous avions fait du sous-sol un vrai petit appartement, WC, douche et chambre.
Avec l’argent que je gagnais en apprentissage, je m’étais acheté du bon matériel, des enceintes professionnelles de la marque Alesis, un micro Shure avec son pied et un multipiste ou j’enregistrais chaque voix indépendamment les unes des autres et plus tard, je m’étais toutes nos chansons sur mini disc.
François avait acheté un pavillon et avait lui aussi fait son petit studio de son côté.
Alors j’allais chez lui pour les instrumentales et m’entraînais chez-moi ! A chaque fois que j’allais chez François, j’étais heureux déjà de le voir, c’était toujours un plaisir, une crème, tellement gentil…
Et quand je repartais, j’avais des instrus de malade, il était vraiment très fort et il captait à chaque fois ce que je voulais, toutes les fois où je sortais de chez lui, j’avais des sourires jusqu’aux oreilles.
Djamel et Ludo, qui était Mals’1 et Lefti, avait reformé un groupe, et dans les semaines qui suivaient, nous enregistrions « Faut qu’ça blesse ! ».
en toute hypothÈSE (épisode 59)
Ce n’est pas avec un crayon jaune que j’allais signer mon contrat avec mon nouveau producteur, j’arrivais à Boulogne et j’étais reçu comme quelqu’un d’important, toujours de grandes accolades et des bises chaleureuses.
Il me présentait le contrat et j’apposai mes initiales en bas de chaque page et le signai avec joie.
Et pour fêter ça, il avait une petite surprise pour moi, à ce moment-là, je ne savais pas encore qu’il était aussi photographe professionnel, il me fit entrer dans un studio photo de grande classe :
– Tu es prêt Rabah ?
Et là il me faisait un shooting photo, qui à l’époque, n’était pas démocratisé et qui coûtait un prix certain.
Je me prenais au jeu, ça me changeait du chantier et de ma cave. Aux murs, étaient accrochées des affiches d’un chanteur espagnol qu’il produisait, tout était comme dans un rêve.
Il commandait à dîner et nous partagions ce repas, notre collaboration débutait sous les meilleurs hospices.
Je ne perdais pas la tête et continuais d’aménager mon studio avec mon père, nous avions fait du sous-sol un vrai petit appartement, WC, douche et chambre.
Avec l’argent que je gagnais en apprentissage, je m’étais acheté du bon matériel, des enceintes professionnelles de la marque Alesis, un micro Shure avec son pied et un multipiste ou j’enregistrais chaque voix indépendamment les unes des autres et plus tard, je m’étais toutes nos chansons sur mini disc.
François avait acheté un pavillon et avait lui aussi fait son petit studio de son côté.
Alors j’allais chez lui pour les instrumentales et m’entraînais chez-moi ! A chaque fois que j’allais chez François, j’étais heureux déjà de le voir, c’était toujours un plaisir, une crème, tellement gentil…
Et quand je repartais, j’avais des instrus de malade, il était vraiment très fort et il captait à chaque fois ce que je voulais, toutes les fois où je sortais de chez lui, j’avais des sourires jusqu’aux oreilles.
Djamel et Ludo, qui était Mals’1 et Lefti, avait reformé un groupe, et dans les semaines qui suivaient, nous enregistrions « Faut qu’ça blesse ! ».