En toute hypothèse (épisode 51)

en toute hypothÈSE (épisode 51)


Ce jour-là, j’allais vivre un jour qui allait changer ma vie, mais pas dans le sens que j’aurai voulu… Je prenais mon scooter comme tous les matins pour me rendre sur le chantier, et là nous venions de recevoir, des tuyaux de plus de 6 mètres de long, d’une lourdeur extrême, je me disais que je ne serai pas concerné, pour les mettre à leur place, ce n’était pas à un jeune homme de même pas 17 ans de porter ça.

Hey ben je me trompais fortement !!!

Sans aucune pitié, il m’ordonnait de me livrer à cette charge de travail et sans aucune formation de geste et de posture.
Je me courbais et attrapais ce tuyau d’un diamètre de 25 centimètres en ferraille.
En me relevant, j’entendis un craquement dans mon dos, une douleur affreuse, je lâchais ma prise et hurlai du mal que cela venait de me provoquer.

« Et si vous pensez qu’il s’est excusé ce chef de chantier à deux balles, et bien vous vous trompez, il fit comme-ci de rien n’était ».

Ce mal me poursuit jusqu’aujourd’hui…

Après des mois de dur labeur, je compris que c’était une vengeance qu’il exerçait sur moi, puisqu’il avait le même statut que mon père mais pas du tout le même salaire, et par lâcheté, au lieu de régler cela avec ses supérieurs, il s’en prenait à moi.
J’ai passé 10 mois avec ce fumier et au lieu d’en parler autour de moi, j’ai gardé cela en moi en pensant que c’était normal.
Même les ouvriers le détestaient mais faisaient les hypocrites pour ne pas être mal vus.
Pendant de longues années, je souhaitais le rencontrer pour qu’il entende parler du pays.
Mais après je me disais qu’il le paierait tôt ou tard.
Comme le disait « Expression Direkt » ( un groupe de rap de cette même époque ) !!!
« La roue tourne !!! »

en toute hypothÈSE (épisode 51)


Ce jour-là, j’allais vivre un jour qui allait changer ma vie, mais pas dans le sens que j’aurai voulu… Je prenais mon scooter comme tous les matins pour me rendre sur le chantier, et là nous venions de recevoir, des tuyaux de plus de 6 mètres de long, d’une lourdeur extrême, je me disais que je ne serai pas concerné, pour les mettre à leur place, ce n’était pas à un jeune homme de même pas 17 ans de porter ça.

Hey ben je me trompais fortement !!!

Sans aucune pitié, il m’ordonnait de me livrer à cette charge de travail et sans aucune formation de geste et de posture.
Je me courbais et attrapais ce tuyau d’un diamètre de 25 centimètres en ferraille.
En me relevant, j’entendis un craquement dans mon dos, une douleur affreuse, je lâchais ma prise et hurlai du mal que cela venait de me provoquer.

« Et si vous pensez qu’il s’est excusé ce chef de chantier à deux balles, et bien vous vous trompez, il fit comme-ci de rien n’était ».

Ce mal me poursuit jusqu’aujourd’hui…

Après des mois de dur labeur, je compris que c’était une vengeance qu’il exerçait sur moi, puisqu’il avait le même statut que mon père mais pas du tout le même salaire, et par lâcheté, au lieu de régler cela avec ses supérieurs, il s’en prenait à moi.
J’ai passé 10 mois avec ce fumier et au lieu d’en parler autour de moi, j’ai gardé cela en moi en pensant que c’était normal.
Même les ouvriers le détestaient mais faisaient les hypocrites pour ne pas être mal vus.
Pendant de longues années, je souhaitais le rencontrer pour qu’il entende parler du pays.
Mais après je me disais qu’il le paierait tôt ou tard.
Comme le disait « Expression Direkt » ( un groupe de rap de cette même époque ) !!!
« La roue tourne !!! »