En toute hypothèse (épisode 45)

en toute hypothÈSE (épisode 45)


Depuis le départ de mon grand-père, je m’étais rapproché doucement de ma grand-mère, elle sentait qu’un vide était apparu chez moi, et elle essayait tant bien que mal de le combler.
Ma petite vie continuait son petit bout de chemin, ma moto commençait à me rendre dingue, elle avait toujours un problème, si bien que je ne pouvais plus manger chez moi à midi, et donc obligé de me débrouiller dans le centre-ville de Claye-Souilly… Pour ne pas que mon père dépense beaucoup d’argent, très souvent, je m’achetais, comme au bon vieux temps, une demi-baguette, une boîte de thon à la catalane, une boisson, et j’allais seul m’installer dans un parc faire mon sandwich.
J’avais une idée en tête, revendre cette bécane et m’acheter un booster, pour ça il me fallait des sous, alors j’allais certains week-ends travailler avec un copain de mon père, faire du carrelage.
Quand je réussis à la vendre, il me manquait encore pas mal de sous, et là ma grand-mère qui était à la maison quand j’en parlais avec mon père, m’a demandé combien il me manquait, je lui disais la somme, et là elle me dit :

– Mardi quand la banque ouvrira je vais aller te chercher l’argent pour t’acheter ton scooter.

Trop content, ma grand-mère qui n’avait que sa petite retraite, la pauvre, allait mettre de l’argent pour que j’ai un scout qui ne tomberait pas en panne toutes les semaines. Plus tard, je la remercierai, m’étais-je dis.
La somme réunie, je trouvais une annonce avec ce que je voulais et demandais à mon père de m’emmener. De retour de la Chapelle en Serval, j’étais fou, j’avais un booster, c’était trop la classe.
J’avais ce que je désirais, mais mes notes étaient toujours en chute libre, les avertissements de travail se succédaient, mais je m’en fichais puisque j’allais devenir une star du rap !

en toute hypothÈSE (épisode 45)


Depuis le départ de mon grand-père, je m’étais rapproché doucement de ma grand-mère, elle sentait qu’un vide était apparu chez moi, et elle essayait tant bien que mal de le combler.
Ma petite vie continuait son petit bout de chemin, ma moto commençait à me rendre dingue, elle avait toujours un problème, si bien que je ne pouvais plus manger chez moi à midi, et donc obligé de me débrouiller dans le centre-ville de Claye-Souilly… Pour ne pas que mon père dépense beaucoup d’argent, très souvent, je m’achetais, comme au bon vieux temps, une demi-baguette, une boîte de thon à la catalane, une boisson, et j’allais seul m’installer dans un parc faire mon sandwich.
J’avais une idée en tête, revendre cette bécane et m’acheter un booster, pour ça il me fallait des sous, alors j’allais certains week-ends travailler avec un copain de mon père, faire du carrelage.
Quand je réussis à la vendre, il me manquait encore pas mal de sous, et là ma grand-mère qui était à la maison quand j’en parlais avec mon père, m’a demandé combien il me manquait, je lui disais la somme, et là elle me dit :

– Mardi quand la banque ouvrira je vais aller te chercher l’argent pour t’acheter ton scooter.

Trop content, ma grand-mère qui n’avait que sa petite retraite, la pauvre, allait mettre de l’argent pour que j’ai un scout qui ne tomberait pas en panne toutes les semaines. Plus tard, je la remercierai, m’étais-je dis.
La somme réunie, je trouvais une annonce avec ce que je voulais et demandais à mon père de m’emmener. De retour de la Chapelle en Serval, j’étais fou, j’avais un booster, c’était trop la classe.
J’avais ce que je désirais, mais mes notes étaient toujours en chute libre, les avertissements de travail se succédaient, mais je m’en fichais puisque j’allais devenir une star du rap !