en toute hypothÈSE (épisode 40)
Hypotez, voilà ce qu’allait être mon blaze ! J’ai longtemps cherché… Je suis passé par hiphoptez, mais la thèse du hip-hop je trouvais ça très prétentieux. Alors j’ai continué mes recherches, à tourner autour de ce mot, puis je me suis arrêté sur Hypotez, en me disant que si j’arrivais à percer ce serait la bonne hypothèse et dans le cas contraire ça partirait aux oubliettes.
Et Hypotez commençait à être demandé, je n’en revenais pas ! On m’avait invité à une soirée, pour faire une sorte de showcase, alors avec Jean-Guillaume qui avait désormais son permis et quelques copains, nous étions allés à Oissery, dans la campagne qui était encore plus profonde que la mienne, accueilli comme il le fallait, je portais fièrement mon blouson bombardier Chevignon que ma cousine m’avait gentiment donné. Oui, oui, ma cousine ! C’était un blouson unisexe ! La soirée se passait très bien et à un moment on m’appelait, c’était l’heure pour moi de rapper mes quelques titres. J’avais préalablement donné les CD deux titres avec les instrumentales au DJ, j’avais pris le micro et étais comme un poisson dans l’eau. Un peu de trac toujours, mais plus à l’aise que la première fois.
« Mes textes étaient toujours et j’y prenais grand soin, sans aucun gros mot, en effet je me disais que si un jour mes parents tombaient dessus ce serait la honte et je n’ai pas été éduqué ainsi. Je n’en disais pas dans la vie de tous les jours alors je ne voyais pas pourquoi il y en aurait dans mes textes. ».
Après avoir posé, je reposais le micro, avec le sentiment du devoir accompli. Les organisateurs me remerciaient et j’en faisais autant. Je retournais à la place à laquelle nous étions au début de la soirée et au moment de partir, plus de blouson, j’étais dégoûté !! On me l’avait donné parce que je le kiffais et on venait de me le voler ! Moi qui venais du 93, je me faisais dérober mon blouson par des bouseux.
en toute hypothÈSE (épisode 40)
Hypotez, voilà ce qu’allait être mon blaze ! J’ai longtemps cherché… Je suis passé par hiphoptez, mais la thèse du hip-hop je trouvais ça très prétentieux. Alors j’ai continué mes recherches, à tourner autour de ce mot, puis je me suis arrêté sur Hypotez, en me disant que si j’arrivais à percer ce serait la bonne hypothèse et dans le cas contraire ça partirait aux oubliettes.
Et Hypotez commençait à être demandé, je n’en revenais pas ! On m’avait invité à une soirée, pour faire une sorte de showcase, alors avec Jean-Guillaume qui avait désormais son permis et quelques copains, nous étions allés à Oissery, dans la campagne qui était encore plus profonde que la mienne, accueilli comme il le fallait, je portais fièrement mon blouson bombardier Chevignon que ma cousine m’avait gentiment donné. Oui, oui, ma cousine ! C’était un blouson unisexe ! La soirée se passait très bien et à un moment on m’appelait, c’était l’heure pour moi de rapper mes quelques titres. J’avais préalablement donné les CD deux titres avec les instrumentales au DJ, j’avais pris le micro et étais comme un poisson dans l’eau. Un peu de trac toujours, mais plus à l’aise que la première fois.
« Mes textes étaient toujours et j’y prenais grand soin, sans aucun gros mot, en effet je me disais que si un jour mes parents tombaient dessus ce serait la honte et je n’ai pas été éduqué ainsi. Je n’en disais pas dans la vie de tous les jours alors je ne voyais pas pourquoi il y en aurait dans mes textes. ».
Après avoir posé, je reposais le micro, avec le sentiment du devoir accompli. Les organisateurs me remerciaient et j’en faisais autant. Je retournais à la place à laquelle nous étions au début de la soirée et au moment de partir, plus de blouson, j’étais dégoûté !! On me l’avait donné parce que je le kiffais et on venait de me le voler ! Moi qui venais du 93, je me faisais dérober mon blouson par des bouseux.