En toute hypothèse (épisode 41)

en toute hypothÈSE (épisode 41)


L’été de cette année-là, mon grand-père était de plus en plus malade. Mes parents étaient très souvent absents. A la maison, pendant les vacances, étaient restés avec nous mes trois cousins, Djelali et ses deux frères. Leurs parents soutenaient les miens, pour se relayer au chevet de mon grand-père. Nous, nous passions des vacances et on s’occupait comme on pouvait. Pratiquement tous les jours, nous allions à la piscine de Juilly. C’était celle du collège, l’école privée, ouverte au public pendant juillet et août, cette même école qui avait vu passer bien des années auparavant, Jacques Mesrine.
Moi qui avais pour habitude de garder mes frère et sœur depuis tout petit, ça ne me posait aucun problème.
Un jour pour faire plaisir aux plus jeunes, Djelali et moi, avions été leur chercher du McDo, en XP ma super moto qui n’avançait pas ! Et sur le chemin du retour, crevaison, en plein mois d’août, chaleur insupportable, nous avions dû pousser ce gros engin sur 8 kilomètres, avec les sacs de la mal bouffe et les casques, ce fut un calvaire… Mais rien à côté de ce que j’allais vivre les semaines suivantes.
Quelques jours après cette péripétie, mon père au téléphone m’annonçait avec une voix tremblante :

« – Allô Rabah, Grand-père c’est fini, il est parti… »

…Et là, j’ai un trou noir….. Désolé.

en toute hypothÈSE (épisode 41)


L’été de cette année-là, mon grand-père était de plus en plus malade. Mes parents étaient très souvent absents. A la maison, pendant les vacances, étaient restés avec nous mes trois cousins, Djelali et ses deux frères. Leurs parents soutenaient les miens, pour se relayer au chevet de mon grand-père. Nous, nous passions des vacances et on s’occupait comme on pouvait. Pratiquement tous les jours, nous allions à la piscine de Juilly. C’était celle du collège, l’école privée, ouverte au public pendant juillet et août, cette même école qui avait vu passer bien des années auparavant, Jacques Mesrine.
Moi qui avais pour habitude de garder mes frère et sœur depuis tout petit, ça ne me posait aucun problème.
Un jour pour faire plaisir aux plus jeunes, Djelali et moi, avions été leur chercher du McDo, en XP ma super moto qui n’avançait pas ! Et sur le chemin du retour, crevaison, en plein mois d’août, chaleur insupportable nous avions dû pousser ce gros engin sur 8 kilomètres, avec les sacs de la mal bouffe et les casques, ce fut un calvaire… Mais rien à côté de ce que j’allais vivre les semaines suivantes.
Quelques jours après cette péripétie, mon père au téléphone m’annonçait avec une voix tremblante :

« – Allô Rabah, Grand-père c’est fini, il est parti… »

…Et là j’ai un trou noir …. Désolé.