En toute hypothèse (épisode 36)

en toute hypothÈSE (épisode 36)


« La cité c’est bien mais quand on s’ennuie on fait des conneries… »

C’était notre premier refrain et nous avions trouvé notre nom aussi, ça allait être « LJR 77 » Les jeunes rappeurs, ça allait de soi !
J’avais quitté mon quartier depuis 3 ans mais il me tenait encore à cœur, du fait aussi que j’allais encore passer beaucoup de vacances là-bas ! Mes premiers textes n’avaient presque pas de rime, mais j’étais obnubilé par ça, et au collège la rumeur commençait à tourner que l’on formait un groupe de rap ! Alors à la récré, nous faisions nos textes et impressionnions nos camarades. On s’intéressait à ce que je faisais et c’était trop bien.
On commençait à devenir un peu ceux qu’il fallait suivre. A chaque récréation, nous faisions des démos, c’était un peu les publications de l’époque.
Nous avions passé des heures à écrire, à rapper et aussi sur le XP à 50 km/h à travers champs.
Puis un jour Angélique, une copine de Charny nous avait dit :

– Mon père a un groupe de musique avec du matériel, dans le sous-sol, je lui ai parlé de vous, et il est prêt à vous aider, au moins à avoir un espace pour répéter.

Ça ne faisait que quelques semaines que l’on s’était mis à écrire et on nous proposait des répètes, avec de vrais micros et une grosse sono.
Alors par tous les temps et surtout avec un froid de canard, nous faisions les 5 ou 6 kms qui nous séparaient de Charny.
C’était dit, déjà que j’avais mis une croix sur les cours, maintenant c’était certain, je voulais devenir le prochain Akhenaton.

en toute hypothÈSE (épisode 36)


« La cité c’est bien mais quand on s’ennuie on fait des conneries… »

C’était notre premier refrain et nous avions trouvé notre nom aussi, ça allait être « LJR 77 » Les jeunes rappeurs, ça allait de soi !
J’avais quitté mon quartier depuis 3 ans mais il me tenait encore à cœur, du fait aussi que j’allais encore passer beaucoup de vacances là-bas ! Mes premiers textes n’avaient presque pas de rime, mais j’étais obnubilé par ça, et au collège la rumeur commençait à tourner que l’on formait un groupe de rap ! Alors à la récré, nous faisions nos textes et impressionnions nos camarades. On s’intéressait à ce que je faisais et c’était trop bien.
On commençait à devenir un peu ceux qu’il fallait suivre. A chaque récréation, nous faisions des démos, c’était un peu les publications de l’époque.
Nous avions passé des heures à écrire, à rapper et aussi sur le XP à 50 km/h à travers champs.
Puis un jour Angélique, une copine de Charny nous avait dit :

– Mon père a un groupe de musique avec du matériel, dans le sous-sol, je lui ai parlé de vous, et il est prêt à vous aider, au moins à avoir un espace pour répéter.

Ça ne faisait que quelques semaines que l’on s’était mis à écrire et on nous proposait des répètes, avec de vrais micros et une grosse sono.
Alors par tous les temps et surtout avec un froid de canard, nous faisions les 5 ou 6 kms qui nous séparaient de Charny.
C’était dit, déjà que j’avais mis une croix sur les cours, maintenant c’était certain, je voulais devenir le prochain Akhenaton.