En toute hypothèse (épisode 37)

en toute hypothÈSE (épisode 37)


– Rabah ! 14 !

Je récupérais ma copie, et en observation était écrit :
– Que c’est bête de gâcher ses capacités par paresse !

C’était une rédaction et c’est vrai que j’étais parti loin, apparemment le fait d’écrire mes premiers textes de rap m’avait donné le goût de l’écriture. Cette anecdote m’avait marquée mais elle fût assez vite effacée par ma nouvelle ambition…
Je pense que si j’avais été plus suivi et encouragé j’aurais peut-être pu émerger.

L’année précédente en 5ème, ma prof d’anglais avait 27 ans et faisait tout pour qu’aucun élève ne soit largué, toujours en train de dire :
– « Très bien, tu vas y arriver. Tu vois ? Moi je crois en toi ! »

Et comme par hasard cette année-là, j’avais eu mes meilleures notes en anglais, une bouffée d’oxygène dans ce marasme.

Et avec ses méthodes, je ne pouvais que regretter mes instituteurs de l’école primaire.

Mes devoirs, je ne les faisais plus ! J’attendais de prendre le car et quand, aux arrêts suivants des élèves de ma classe montaient, je leur prenais leurs leçons et remplissais mes cahiers avec ! Ce qui me valait d’entendre assez souvent :
– « Rabah t’es relou, je ne fais pas mes devoirs pour toi !! »

Et les autres, comme Olga ou Sabrina qui montaient à Messy souriaient en me voyant faire ceci.
Oui Messy est le nom d’un village que nous traversions et pas celui du footballeur qui à l’époque devait regarder le club Dorothée d’Argentine…
Le foot, j’y étais revenu, et tous les matchs que je voyais à la télé, quand je pouvais la regarder, c’était l’Olympique de Marseille qui représentait la France dans le monde, et dominait le championnat. Ça tombait bien vu que j’avais détesté les supporters Parisiens qui nous avaient coursé quelques années auparavant, et le soir de la finale de la coupe d’Europe des clubs champions, j’avais fêté la victoire. Depuis ce jour-là, le blanc et le bleu clair ne m’ont jamais quitté.

en toute hypothÈSE (épisode 37)


– Rabah ! 14 !

Je récupérais ma copie, et en observation était écrit :
– Que c’est bête de gâcher ses capacités par paresse !

C’était une rédaction et c’est vrai que j’étais parti loin, apparemment le fait d’écrire mes premiers textes de rap m’avait donné le goût de l’écriture. Cette anecdote m’avait marquée mais elle fût assez vite effacée par ma nouvelle ambition…
Je pense que si j’avais été plus suivi et encouragé j’aurais peut-être pu émerger.

L’année précédente en 5ème, ma prof d’anglais avait 27 ans et faisait tout pour qu’aucun élève ne soit largué, toujours en train de dire :
– « Très bien, tu vas y arriver. Tu vois ? Moi je crois en toi ! »

Et comme par hasard cette année-là, j’avais eu mes meilleures notes en anglais, une bouffée d’oxygène dans ce marasme.

Et avec ses méthodes, je ne pouvais que regretter mes instituteurs de l’école primaire.

Mes devoirs, je ne les faisais plus ! J’attendais de prendre le car et quand, aux arrêts suivants des élèves de ma classe montaient, je leur prenais leurs leçons et remplissais mes cahiers avec ! Ce qui me valait d’entendre assez souvent :
– « Rabah t’es relou, je ne fais pas mes devoirs pour toi !! »

Et les autres, comme Olga ou Sabrina qui montaient à Messy souriaient en me voyant faire ceci.
Oui Messy est le nom d’un village que nous traversions et pas celui du footballeur qui à l’époque devait regarder le club Dorothée d’Argentine…
Le foot, j’y étais revenu, et tous les matchs que je voyais à la télé, quand je pouvais la regarder, c’était l’Olympique de Marseille qui représentait la France dans le monde, et dominait le championnat. Ça tombait bien vu que j’avais détesté les supporters Parisiens qui nous avaient coursé quelques années auparavant, et le soir de la finale de la coupe d’Europe des clubs champions, j’avais fêté la victoire. Depuis ce jour-là, le blanc et le bleu clair ne m’ont jamais quitté.