En toute hypothèse (épisode 24)

en toute hypothÈSE (épisode 24)


Avec le cœur serré, je disais au revoir à mes copains de toujours, en leur promettant que je reviendrai passer les vacances chez mes grands-parents.
C’était difficile, je quittais une famille, je n’avais pas de jardin mais un espace de liberté énorme.
J’arrivais dans ma nouvelle ville enfin mon village, 247 habitants, il y en avait plus dans mon bâtiment.
Je cherchais la boulangerie, il n’y en avait pas, un tabac ? Une épicerie ?
Rien, il n’y avait rien.
Une école quand même ?
Même pas !!!
Le premier matin nous avions entendu klaxonner plusieurs fois, c’était le camion de la boulangère, qui passait tous les matins à 9h, à Rosny quand je devais aller chercher le pain j’avais le choix entre trois boulangeries.
Mais où est ce que j’ai atterri ? À 5 minutes de l’aéroport justement, et les avions je les vois atterrir et je les entends surtout.
Je revoyais Geoffrey, il me disait :

– Vient on va aller faire une cabane.

– Une quoi ?

– Une cabane

Il me montrait ce qu’était une cabane, ça consistait à récupérer du bric à brac un peu partout, aller dans les bois qui longeaient les champs et se faire un abri où on viendrait, prendre nos goûtés.
Effectivement il n’y avait pas un hall pour squatter.
Je lui proposais d’aller faire un foot comme dans mes habitudes.

– Un foot ? Il n’y a pas de terrain et on n’est que deux.

– Ah oui c’est sûr que…

Le soir j’interceptais mon père, en me plaignant de ma nouvelle situation. Il me demanda de m’asseoir et de l’écouter.

– Tu sais pourquoi j’ai décidé de partir de Rosny ?

– Non

– Un soir je suis rentré, j’ai entendu du bruit dans les caves et en descendant j’ai surpris un adulte entrain d’apprendre à se piquer à un adolescent, et je ne voulais pas que mes enfants grandissent dans cet environnement…

en toute hypothÈSE (épisode 24)


Avec le cœur serré, je disais au revoir à mes copains de toujours, en leur promettant que je reviendrai passer les vacances chez mes grands-parents.
C’était difficile, je quittais une famille, je n’avais pas de jardin mais un espace de liberté énorme.
J’arrivais dans ma nouvelle ville enfin mon village, 247 habitants, il y en avait plus dans mon bâtiment.
Je cherchais la boulangerie, il n’y en avait pas, un tabac ? Une épicerie ?
Rien, il n’y avait rien.
Une école quand même ?
Même pas !!!
Le premier matin nous avions entendu klaxonner plusieurs fois, c’était le camion de la boulangère, qui passait tous les matins à 9h, à Rosny quand je devais aller chercher le pain j’avais le choix entre trois boulangeries.
Mais où est ce que j’ai atterri ? À 5 minutes de l’aéroport justement, et les avions je les vois atterrir et je les entends surtout.
Je revoyais Geoffrey, il me disait :

– Vient on va aller faire une cabane.

– Une quoi ?

– Une cabane

Il me montrait ce qu’était une cabane, ça consistait à récupérer du bric à brac un peu partout, aller dans les bois qui longeaient les champs et se faire un abri où on viendrait, prendre nos goûtés.
Effectivement il n’y avait pas un hall pour squatter.
Je lui proposais d’aller faire un foot comme dans mes habitudes.

– Un foot ? Il n’y a pas de terrain et on n’est que deux.

– Ah oui c’est sûr que…

Le soir j’interceptais mon père, en me plaignant de ma nouvelle situation. Il me demanda de m’asseoir et de l’écouter.

– Tu sais pourquoi j’ai décidé de partir de Rosny ?

– Non

– Un soir je suis rentré, j’ai entendu du bruit dans les caves et en descendant j’ai surpris un adulte entrain d’apprendre à se piquer à un adolescent, et je ne voulais pas que mes enfants grandissent dans cet environnement…