En toute hypothèse (épisode 25)

en toute hypothÈSE (épisode 25)


C’était la rentrée, et pour aller au collège, il fallait prendre un car, il y avait 25 minutes de route et 7 kilomètres qui séparait mon village perdu à Claye-Souilly.

Bienvenue au collège des tourelles, en arrivant devant je pensais que j’étais arrivé devant la prison de Claye, bâtiment tout gris, et un proviseur adjoint, qui se croyait dans un régiment.

Geoffrey était à mes côtés et on espérait vraiment être dans la même classe.

Et manque de chance ce ne fut pas le cas, ce qu’il faut savoir, c’est que personne ne m’avait expliqué le fonctionnement du collège. Rien, je savais que j’allais avoir plusieurs matières et plusieurs professeurs mais le reste, je le découvrais au fur et à mesure.

1ère sonnerie, je les voyais tous ranger leurs affaires, je faisais comme eux mais je perdais pied, je sortais en dernier de ma classe, je cherchais mes camarades mais je ne savais pas où ils étaient passés, après 10 longues minutes et avoir demandé à des surveillants, j’arrivais dans ma classe, quelques petits rires moqueurs ici et là me déplu fortement, mais bon passons…

Toute ma première journée fut un calvaire, fallait aller chercher les livres que l’établissement nous prêtait, s’inscrire pour la cantine, les papiers à remettre aux parents…

Je m’étais vite retrouvé submergé.

Moi qui étais un élève studieux, organisé, j’avais pris le rôle du cancre en une seule journée.

Quand on a eu que d’éloges toutes ses années et que là d’un coup on devient la risée de la classe ça fout un sacré coup au moral.

Vu que j’étais désorienté toute la journée, j’avais du mal écrit mes devoirs, et je n’avais pratiquement rien suivi.

Et ce fut une spirale infernale, la dégringolade, j’étais si triste et vraiment pas habitué à ça !!!

en toute hypothÈSE (épisode 25)


C’était la rentrée, et pour aller au collège, il fallait prendre un car, il y avait 25 minutes de route et 7 kilomètres qui séparait mon village perdu à Claye-Souilly.

Bienvenue au collège des tourelles, en arrivant devant je pensais que j’étais arrivé devant la prison de Claye, bâtiment tout gris, et un proviseur adjoint, qui se croyait dans un régiment.

Geoffrey était à mes côtés et on espérait vraiment être dans la même classe.

Et manque de chance ce ne fut pas le cas, ce qu’il faut savoir, c’est que personne ne m’avait expliqué le fonctionnement du collège. Rien, je savais que j’allais avoir plusieurs matières et plusieurs professeurs mais le reste, je le découvrais au fur et à mesure.

1ère sonnerie, je les voyais tous ranger leurs affaires, je faisais comme eux mais je perdais pied, je sortais en dernier de ma classe, je cherchais mes camarades mais je ne savais pas où ils étaient passés, après 10 longues minutes et avoir demandé à des surveillants, j’arrivais dans ma classe, quelques petits rires moqueurs ici et là me déplu fortement, mais bon passons…

Toute ma première journée fut un calvaire, fallait aller chercher les livres que l’établissement nous prêtait, s’inscrire pour la cantine, les papiers à remettre aux parents…

Je m’étais vite retrouvé submergé.

Moi qui étais un élève studieux, organisé, j’avais pris le rôle du cancre en une seule journée.

Quand on a eu que d’éloges toutes ses années et que là d’un coup on devient la risée de la classe ça fout un sacré coup au moral.

Vu que j’étais désorienté toute la journée, j’avais du mal écrit mes devoirs, et je n’avais pratiquement rien suivi.

Et ce fut une spirale infernale, la dégringolade, j’étais si triste et vraiment pas habitué à ça !!!