En toute hypothèse (épisode 130)

en toute hypothÈSE (épisode 130)


J’étais l’être humain le plus heureux sur terre, j’étais le papa d’une merveilleuse petite fille. Elle remplissait mon cœur de joie, je ne voyais plus que par elle, ses pleurs résonnaient en moi comme une douce mélodie, mes projets étaient mis au second plan, même si j’écrivais de temps à autre un bout de roman ou qu’il m’arrivait aussi de faire une toile. Cette même année par contre fut le moment où j’ai le plus lu dans ma vie, j’enchaînais les romans policiers et pour la première fois je me rendais au salon du livre de Paris porte de Versailles, ma motivation première était de rencontrer Bernard Minier (mon auteur préféré). Le moment fut bon enfant, je le complimentais sur sa magnifique écriture, il me dédicaçait son livre et nous passions un bon moment. Je lui remettais mon album et nous finissions par nous vanner gentiment sur nos coupes de cheveux presque similaires.
Quelques jours plus tard, il m’écrivait sur Messenger pour me dire que mon disque lui avait plu, j’en étais ravi.
Comme la plupart des parents, quand j’étais au travail la seule chose dont j’avais envie c’était de vite rentrer chez moi voir mon bébé.
Les mois passèrent à une vitesse incroyable, mon trésor faisait ses premiers sourires, sortait sa première dent, commençait à marcher à quatre pattes, mais princesse ne voulait toujours pas se mettre sur pied et c’est à cette même époque que nous partions pour la Guadeloupe. Je travaillais toujours chez Servair et nous avions toujours des prix sur les billets d’avion, alors nous tentions un vol sans réservation sur lequel nous avions pu monter à bord à la première tentative, sauf que nous allions atterrir à Pointe-à-Pitre et que je n’avais ni réservation de voiture ni d’hôtel. Nous atterrissions aux alentours de 17h et j’étais en mission avec un bébé de pratiquement un an et demi.
J’avais pris quelques numéros d’hôtels, nous prenions la route en direction de St François, qui était la ville que l’on m’avait conseillée, après avoir loué une voiture à l’aéroport, où pour l’anecdote, il n’en restait plus que deux. Sur la route, j’appelais les hôtels et pour les trois premiers c’était compromis, tous complets et il me restait un numéro, je commençais secrètement à paniquer.
Je contactais « l’Hôtel du Golf », et là, la réponse fut positive, la dame très agréable me disait qu’elle nous attendait avec plaisir.
Un « ouf » de soulagement, princesse aura un toit cette nuit dans un super hôtel.
Et c’est deux jours après notre arrivée que la « Miss » faisait ses premiers pas, princesse savait déjà ce qu’elle voulait.

en toute hypothÈSE (épisode 130)


J’étais l’être humain le plus heureux sur terre, j’étais le papa d’une merveilleuse petite fille. Elle remplissait mon cœur de joie, je ne voyais plus que par elle, ses pleurs résonnaient en moi comme une douce mélodie, mes projets étaient mis au second plan, même si j’écrivais de temps à autre un bout de roman ou qu’il m’arrivait aussi de faire une toile. Cette même année par contre fut le moment où j’ai le plus lu dans ma vie, j’enchaînais les romans policiers et pour la première fois je me rendais au salon du livre de Paris porte de Versailles, ma motivation première était de rencontrer Bernard Minier (mon auteur préféré). Le moment fut bon enfant, je le complimentais sur sa magnifique écriture, il me dédicaçait son livre et nous passions un bon moment. Je lui remettais mon album et nous finissions par nous vanner gentiment sur nos coupes de cheveux presque similaires.
Quelques jours plus tard, il m’écrivait sur Messenger pour me dire que mon disque lui avait plu, j’en étais ravi.
Comme la plupart des parents, quand j’étais au travail la seule chose dont j’avais envie c’était de vite rentrer chez moi voir mon bébé.
Les mois passèrent à une vitesse incroyable, mon trésor faisait ses premiers sourires, sortait sa première dent, commençait à marcher à quatre pattes, mais princesse ne voulait toujours pas se mettre sur pied et c’est à cette même époque que nous partions pour la Guadeloupe. Je travaillais toujours chez Servair et nous avions toujours des prix sur les billets d’avion, alors nous tentions un vol sans réservation sur lequel nous avions pu monter à bord à la première tentative, sauf que nous allions atterrir à Pointe-à-Pitre et que je n’avais ni réservation de voiture ni d’hôtel. Nous atterrissions aux alentours de 17h et j’étais en mission avec un bébé de pratiquement un an et demi.
J’avais pris quelques numéros d’hôtels, nous prenions la route en direction de St François, qui était la ville que l’on m’avait conseillée, après avoir loué une voiture à l’aéroport, où pour l’anecdote, il n’en restait plus que deux. Sur la route, j’appelais les hôtels et pour les trois premiers c’était compromis, tous complets et il me restait un numéro, je commençais secrètement à paniquer.
Je contactais « l’Hôtel du Golf », et là, la réponse fut positive, la dame très agréable me disait qu’elle nous attendait avec plaisir.
Un « ouf » de soulagement, princesse aura un toit cette nuit dans un super hôtel.
Et c’est deux jours après notre arrivée que la « Miss » faisait ses premiers pas, princesse savait déjà ce qu’elle voulait.