En toute hypothèse (épisode 13)

en toute hypothÈSE (épisode 13)


Ce soir-là, mon grand-père paternel chez qui j’avais commencé à marcher, m’avait proposé de venir faire la prière avec lui.
Alors j’y étais allé en me disant que ça lui ferait plaisir, il m’avait montré comment faire les ablutions et dans sa chambre face à la fenêtre, nous avions fait la prière du coucher du soleil. Il était très fier de ça, et dans les jours qui suivaient il en parlait à tout le monde.
Alors régulièrement pour qu’il soit heureux, je m’y rendais et réitérais ça avec lui.
Au mois de mai 1989, retour à la clinique du pré gentil, après des maux de ventre insoutenables j’étais opéré de l’appendicite et comme si cela ne suffisait pas, 3 semaines après, de retour au bloc opératoire mais cette fois pour une hernie ombilicale, sûrement le résultat des complications de ma naissance. Plus de chambre disponible dans la clinique, alors je m’étais retrouvé allongé sur un lit de camp très inconfortable dans une grande salle remplie de malades.
A mon réveil, les douleurs étaient incroyables, quels mauvais souvenirs, j’entendais des gens crier, des bruits assourdissants et le lit (enfin si on peut l’appeler ainsi) qui ne tenait pas vraiment. Et par-dessus tout, ils m’ont laissé sur le ventre en remontant du nombril une affreuse cicatrice de presque dix centimètres. Ma mère était tiraillée entre deux situations, son fils et son père qui se faisait opérer du cœur au même moment et qui finit par en mourir pas longtemps après. Mon grand-père maternel aussi était très gentil. Je me souviens qu’il avait la phobie des serpents. Dans mes jouets, j’en avais un en plastique et un jour en se levant du canapé il était tombé dessus et avait fait un bond en arrière. Le pauvre, il aimait bien venir chez nous avec ma grand-mère passer quelques jours, je ne l’ai pas connu assez mais c’était lui aussi un grand Monsieur. Alors quand moi je sortais de la clinique, ma mère partait en Algérie enterrer son papa malheureusement.

en toute hypothÈSE (épisode 13)


Ce soir-là, mon grand-père paternel chez qui j’avais commencé à marcher, m’avait proposé de venir faire la prière avec lui.
Alors j’y étais allé en me disant que ça lui ferait plaisir, il m’avait montré comment faire les ablutions et dans sa chambre face à la fenêtre, nous avions fait la prière du coucher du soleil. Il était très fier de ça, et dans les jours qui suivaient il en parlait à tout le monde.
Alors régulièrement pour qu’il soit heureux, je m’y rendais et réitérais ça avec lui.
Au mois de mai 1989, retour à la clinique du pré gentil, après des maux de ventre insoutenables j’étais opéré de l’appendicite et comme si cela ne suffisait pas, 3 semaines après, de retour au bloc opératoire mais cette fois pour une hernie ombilicale, sûrement le résultat des complications de ma naissance. Plus de chambre disponible dans la clinique, alors je m’étais retrouvé allongé sur un lit de camp très inconfortable dans une grande salle remplie de malades.
A mon réveil, les douleurs étaient incroyables, quels mauvais souvenirs, j’entendais des gens crier, des bruits assourdissants et le lit (enfin si on peut l’appeler ainsi) qui ne tenait pas vraiment. Et par-dessus tout, ils m’ont laissé sur le ventre en remontant du nombril une affreuse cicatrice de presque dix centimètres. Ma mère était tiraillée entre deux situations, son fils et son père qui se faisait opérer du cœur au même moment et qui finit par en mourir pas longtemps après. Mon grand-père maternel aussi était très gentil. Je me souviens qu’il avait la phobie des serpents. Dans mes jouets, j’en avais un en plastique et un jour en se levant du canapé il était tombé dessus et avait fait un bond en arrière. Le pauvre, il aimait bien venir chez nous avec ma grand-mère passer quelques jours, je ne l’ai pas connu assez mais c’était lui aussi un grand Monsieur. Alors quand moi je sortais de la clinique, ma mère partait en Algérie enterrer son papa malheureusement.