En toute hypothèse (épisode 14)

en toute hypothÈSE (épisode 14)


Un mercredi après-midi, j’étais seul assis sur un trottoir, et je cogitais, déjà petit j’aimais bien me retrouver avec moi-même par moment, cela ne me dérangeait pas plus que ça, mais ce jour-là il y avait une raison à cela, mon oncle Kader qui avait 3 ans de moins que mon père, rentrait du travail.

– Ba alors mon neveu, pourquoi tu es tout seul ?

– Mes copains sont partis faire du vélo.

– Et pourquoi t’es pas avec eux ?

– Mon vélo est trop petit pour moi maintenant.

Et il était rentré, monter boire un café avec mes grands-parents.
A 19h00 mon père rentrait du travail et comme souvent il nous avait apporté un paquet de bonbons, nous sautions de joie de le voir. J’allai au bain et vers 20h ça sonnait a la porte.
C’était mon oncle, un grand carton à la main, dedans il y avait un vélo tout neuf, à ma taille cette fois, je courrais partout dans l’appartement.

-Merci tonton, merci.

Ma mère me disait ce mercredi, c’est un bon jour mais mercredi prochain on doit aller faire un vaccin, comment me remettre les pieds sur terre, mais j’allai quand même m’endormir ce soir-là avec l’image de mon tout nouveau BMX blanc et rouge avec lequel j’allais m’éclater les jours suivants.

Et le mercredi d’après, nous étions ma mère et moi à la PMI, on appelait ça le dispensaire.

-Allez mon garçon ! Ça va pas faire mal ne t’inquiète pas. (Dans ma tête j’me disais t’inquiète avec tout ce que j’ai vécu, c’est pas ta petite piqûre la…)

Mais c’est lui qui aurait dû s’inquiéter, effectivement la piqûre ne m’avait pas fait mal, mais 5 minutes après je l’entendais dire à sa collaboratrice.

– Rolalalalala catastrophe, il l’a déjà eu ce vaccin…
Prépare-moi une dose de valium.

Alors il me fit prendre ce truc qui m’avait drogué.
3 minutes plus tard je tenais plus debout, j’étais shooté. Assis pendant de longues minutes, j’avais des vertiges, tout me semblait valser. Et nous étions reparti maman et moi à la maison, à pied, je vacillais de gauche à droite, elle essayait de me tenir droit tant bien que mal.

en toute hypothÈSE (épisode 14)


Un mercredi après-midi, j’étais seul assis sur un trottoir, et je cogitais, déjà petit j’aimais bien me retrouver avec moi-même par moment, cela ne me dérangeait pas plus que ça, mais ce jour-là il y avait une raison à cela, mon oncle Kader qui avait 3 ans de moins que mon père, rentrait du travail.

– Ba alors mon neveu, pourquoi tu es tout seul ?

– Mes copains sont partis faire du vélo.

– Et pourquoi t’es pas avec eux ?

– Mon vélo est trop petit pour moi maintenant.

Et il était rentré, monter boire un café avec mes grands-parents.
A 19h00 mon père rentrait du travail et comme souvent il nous avait apporté un paquet de bonbons, nous sautions de joie de le voir. J’allai au bain et vers 20h ça sonnait a la porte.
C’était mon oncle, un grand carton à la main, dedans il y avait un vélo tout neuf, à ma taille cette fois, je courrais partout dans l’appartement.

-Merci tonton, merci.

Ma mère me disait ce mercredi, c’est un bon jour mais mercredi prochain on doit aller faire un vaccin, comment me remettre les pieds sur terre, mais j’allai quand même m’endormir ce soir-là avec l’image de mon tout nouveau BMX blanc et rouge avec lequel j’allais m’éclater les jours suivants.

Et le mercredi d’après, nous étions ma mère et moi à la PMI, on appelait ça le dispensaire.

-Allez mon garçon ! Ça va pas faire mal ne t’inquiète pas. (Dans ma tête j’me disais t’inquiète avec tout ce que j’ai vécu, c’est pas ta petite piqûre la…)

Mais c’est lui qui aurait dû s’inquiéter, effectivement la piqûre ne m’avait pas fait mal, mais 5 minutes après je l’entendais dire à sa collaboratrice.

– Rolalalalala catastrophe, il l’a déjà eu ce vaccin…
Prépare-moi une dose de valium.

Alors il me fit prendre ce truc qui m’avait drogué.
3 minutes plus tard je tenais plus debout, j’étais shooté. Assis pendant de longues minutes, j’avais des vertiges, tout me semblait valser. Et nous étions reparti maman et moi à la maison, à pied, je vacillais de gauche à droite, elle essayait de me tenir droit tant bien que mal.