En toute hypothèse (épisode 126)

en toute hypothÈSE (épisode 126)


Niveau peinture, je continuais à créer mais toujours dans le même style, des traits accolés les uns aux autres, parfois sous forme de spirales, d’autres fois c’était rectangulaire ou triangulaire, alors les avis autour de moi divergeaient, certains trouvaient cela très intéressant et d’autres assez particulier (pour ne pas dire qu’ils trouvaient mon délire mystique).
Mais je persistais, j’aimais ça et ça me défoulais, j’en parlais à l’assistante sociale de mon entreprise, qui elle même était artiste, alors avec un autre collègue photographe, nous organisions notre première exposition au sein de notre société, le restaurant du personnel de Servair 2 avait soudain des allures de galeries d’art.
Je m’attendais à beaucoup de critiques, sachant que je suis quelqu’un qui de nature aime bien charrier, là, les collègues me rendaient la pareille et c’était de bonne guerre. Des rigolades, des vannes… mais je le prenais bien et moi-même j’aurais été le premier à taquiner un collègue si j’étais à leur place. Le photographe de notre groupe prenait contact avec moi, pour une photo puis un article qu’il allait faire paraitre dans le petit magazine mensuel de notre boîte, alors sur le parking de Servair, je prenais la pose, peinture, toile et pinceau à la main.
A cette même époque, je me cherchais, je ne me voyais pas magasinier à vie, alors je prenais 20 heures avec le Fongecif pour faire un bilan de compétences, avec Béatrice. Nous nous sommes vite bien entendus, le résultat était positif pour moi, je serai un très bon formateur, ce que je souhaitais faire à l’instant T et mieux que ça je serai apte à créer des formations.
J’étais super content, enfin on reconnaissait que je serai capable de faire d’autres choses que d’ouvrir des cartons…
J’avais raconté mon parcours à Béa et elle me demandait à son tour de l’aider, son petit souci était son beau-fils, l’école ne l’intéressait plus, l’adolescence venait faire son travail ingrat. Alors, la semaine suivante je me rendais à leur domicile et allais à la rencontre de Jérémy, il était d’accord pour me rencontrer et mieux que ça, d’accord pour que je lui tende la main. C’est ainsi que je faisais mon premier atelier écriture, à ma grande surprise il voulait écrire une chanson pour la compagne de son père. Et après 4 séances, je ne reconnaissais plus l’adolescent que j’avais en face de moi 1 mois auparavant.
Ce fût un exutoire pour lui et les conflits familiaux à son sujet n’étaient plus qu’une histoire ancienne.

en toute hypothÈSE (épisode 126)


Niveau peinture, je continuais à créer mais toujours dans le même style, des traits accolés les uns aux autres, parfois sous forme de spirales, d’autres fois c’était rectangulaire ou triangulaire, alors les avis autour de moi divergeaient, certains trouvaient cela très intéressant et d’autres assez particulier (pour ne pas dire qu’ils trouvaient mon délire mystique).
Mais je persistais, j’aimais ça et ça me défoulais, j’en parlais à l’assistante sociale de mon entreprise, qui elle même était artiste, alors avec un autre collègue photographe, nous organisions notre première exposition au sein de notre société, le restaurant du personnel de Servair 2 avait soudain des allures de galeries d’art.
Je m’attendais à beaucoup de critiques, sachant que je suis quelqu’un qui de nature aime bien charrier, là, les collègues me rendaient la pareille et c’était de bonne guerre. Des rigolades, des vannes… mais je le prenais bien et moi-même j’aurais été le premier à taquiner un collègue si j’étais à leur place. Le photographe de notre groupe prenait contact avec moi, pour une photo puis un article qu’il allait faire paraitre dans le petit magazine mensuel de notre boîte, alors sur le parking de Servair, je prenais la pose, peinture, toile et pinceau à la main.
A cette même époque, je me cherchais, je ne me voyais pas magasinier à vie, alors je prenais 20 heures avec le Fongecif pour faire un bilan de compétences, avec Béatrice. Nous nous sommes vite bien entendus, le résultat était positif pour moi, je serai un très bon formateur, ce que je souhaitais faire à l’instant T et mieux que ça je serai apte à créer des formations.
J’étais super content, enfin on reconnaissait que je serai capable de faire d’autres choses que d’ouvrir des cartons…
J’avais raconté mon parcours à Béa et elle me demandait à son tour de l’aider, son petit souci était son beau-fils, l’école ne l’intéressait plus, l’adolescence venait faire son travail ingrat. Alors, la semaine suivante je me rendais à leur domicile et allais à la rencontre de Jérémy, il était d’accord pour me rencontrer et mieux que ça, d’accord pour que je lui tende la main. C’est ainsi que je faisais mon premier atelier écriture, à ma grande surprise il voulait écrire une chanson pour la compagne de son père. Et après 4 séances, je ne reconnaissais plus l’adolescent que j’avais en face de moi 1 mois auparavant.
Ce fût un exutoire pour lui et les conflits familiaux à son sujet n’étaient plus qu’une histoire ancienne.