En toute hypothèse (épisode 125)

en toute hypothÈSE (épisode 125)


Le rap était derrière moi, mais le stylo me dérangeait toujours, alors je me plongeais sur mon futur roman, le titre était encore « La Spirale Infernale ». L’histoire prenait forme dans ma tête, il y aurait 3 personnages, le principal et deux de ses amis.
J’avais trouvé l’épilogue, il me fallait trouver l’intrigue, comment en était-on arrivé là ?
Alors je me creusais les méninges, remontais le fil de l’histoire, jusqu’à ce qu’elle soit plus ou moins bien ficelée, quel bonheur de retrouver l’écriture ! Elle et moi, étions toujours en symbiose, je l’aimais et je pense qu’elle m’aimait bien aussi, alors je déroulais les pages, je m’excuse aujourd’hui auprès de mon ancien collègue Claude pour toutes les heures où au lieu de travailler en équipe, je me cachais derrière des palettes, et faisais pleurer l’encre sur des feuilles blanches.
L’inspiration était incroyable, cela sortait tout seul, alors pour ne pas perdre des moments de mon livre qui seraient primordiaux, n’importe où là où j’étais, j’écrivais !
Ensuite, avec l’aval de mon chef de service, j’allais au bureau et les remettais au propre sur l’ordinateur du magasin.
Mon chef d’équipe pétait un câble.
Comment ça lui il fait son roman et moi je bosse à sa place ?
Alors après plusieurs passages sur l’ordinateur et sa colère qui était compréhensible, j’allais devoir arrêter, mais cela ne m’empêchait d’avancer sur mes brouillons.
Je n’avais pas les ficelles d’un écrivain mais celà prenait forme. Je faisais lire mes écrits à la petite amie de mon oncle, oui, encore lui, elle trouvait cela génial, et me donnait beaucoup de conseils, elle qui dévorait trois livres par semaine et pas des Oui-Oui…

en toute hypothÈSE (épisode 125)


Le rap était derrière moi, mais le stylo me dérangeait toujours, alors je me plongeais sur mon futur roman, le titre était encore « La Spirale Infernale ». L’histoire prenait forme dans ma tête, il y aurait 3 personnages, le principal et deux de ses amis.
J’avais trouvé l’épilogue, il me fallait trouver l’intrigue, comment en était-on arrivé là ?
Alors je me creusais les méninges, remontais le fil de l’histoire, jusqu’à ce qu’elle soit plus ou moins bien ficelée, quel bonheur de retrouver l’écriture ! Elle et moi, étions toujours en symbiose, je l’aimais et je pense qu’elle m’aimait bien aussi, alors je déroulais les pages, je m’excuse aujourd’hui auprès de mon ancien collègue Claude pour toutes les heures où au lieu de travailler en équipe, je me cachais derrière des palettes, et faisais pleurer l’encre sur des feuilles blanches.
L’inspiration était incroyable, cela sortait tout seul, alors pour ne pas perdre des moments de mon livre qui seraient primordiaux, n’importe où là où j’étais, j’écrivais !
Ensuite, avec l’aval de mon chef de service, j’allais au bureau et les remettais au propre sur l’ordinateur du magasin.
Mon chef d’équipe pétait un câble.
Comment ça lui il fait son roman et moi je bosse à sa place ?
Alors après plusieurs passages sur l’ordinateur et sa colère qui était compréhensible, j’allais devoir arrêter, mais cela ne m’empêchait d’avancer sur mes brouillons.
Je n’avais pas les ficelles d’un écrivain mais celà prenait forme. Je faisais lire mes écrits à la petite amie de mon oncle, oui, encore lui, elle trouvait cela génial, et me donnait beaucoup de conseils, elle qui dévorait trois livres par semaine et pas des Oui-Oui…