En toute hypothèse (épisode 122)

en toute hypothÈSE (épisode 122)


Je me réveillais à Papeete, c’était beau mais pas le lieu paradisiaque que j’imaginais. Une chose à laquelle nous n’avions pas pensée c’est que ce sont des destinations pour des gens fortunés ! Et moi, j’étais magasinier…
Il n’y avait pas de club, ici tout était disproportionné, rien que les prix à Carrefour. Je savais qu’un pack de 6 bouteilles de coca de 1,5 litre en métropole à cette époque coûtait entre 7 et 8 euros, mais là, après la conversion des francs Pacifiques c’était 23 euros le pack ! Je m’y étais repris à plusieurs reprises pour le calcul mais c’était bien ça, 23 euros.
Donc vu que nous avions déjà payé une fortune pour ce voyage, pour manger c’était système D.
Après avoir fait Tahiti, Moorea et Huanine, la plus belle image que j’ai en tête de ce voyage c’est sans aucun doute, l’atterrissage sur l’île de Bora Bora, appelée autrement la perle du Pacifique. Notre chambre était sur pilotis, on était comme dans un rêve.
J’avais embarqué dans mes bagages « La Fille de Papier » de Guillaume Musso, je l’avais dévoré, un bon livre. Un cocktail, le sable blanc, se baigner dans un aquarium entre Némo et Dory, c’était indescriptible…
Après Bora, nous retournions, une dernière fois à Papeete à l’hôtel Intercontinental, un lagonarium, je savais pas ce que c’était et en regardant de plus près c’était un lagon reconstitué au sein de l’hôtel avec des petits requins et toutes sortes d’espèces que nous pouvions trouver en pleine mer nous entourant.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, l’heure de plier bagages arriva et donc nouvelle escale aux États-Unis, avant le retour à l’aéroport Charles de Gaulle.
Mais après l’anecdote à l’aller avec les douaniers, il n’y avait pas de raison pour que cette fois ils me laissent tranquille.
Alors après neuf heures de vols, je tendais mon passeport, et là, d’un air tout à fait provocateur le douanier me disait :
– You’re israelian ?
– No, I’am algerian.
En me demandant si j’étais israélien, il pensait me faire sortir de mes gonds, mais il se trompait, et pas qu’un peu.

en toute hypothÈSE (épisode 122)


Je me réveillais à Papeete, c’était beau mais pas le lieu paradisiaque que j’imaginais. Une chose à laquelle nous n’avions pas pensée c’est que ce sont des destinations pour des gens fortunés ! Et moi, j’étais magasinier…
Il n’y avait pas de club, ici tout était disproportionné, rien que les prix à Carrefour. Je savais qu’un pack de 6 bouteilles de coca de 1,5 litre en métropole à cette époque coûtait entre 7 et 8 euros, mais là, après la conversion des francs Pacifiques c’était 23 euros le pack ! Je m’y étais repris à plusieurs reprises pour le calcul mais c’était bien ça, 23 euros.
Donc vu que nous avions déjà payé une fortune pour ce voyage, pour manger c’était système D.
Après avoir fait Tahiti, Moorea et Huanine, la plus belle image que j’ai en tête de ce voyage c’est sans aucun doute, l’atterrissage sur l’île de Bora Bora, appelée autrement la perle du Pacifique. Notre chambre était sur pilotis, on était comme dans un rêve.
J’avais embarqué dans mes bagages « La Fille de Papier » de Guillaume Musso, je l’avais dévoré, un bon livre. Un cocktail, le sable blanc, se baigner dans un aquarium entre Némo et Dory, c’était indescriptible…
Après Bora, nous retournions, une dernière fois à Papeete à l’hôtel Intercontinental, un lagonarium, je savais pas ce que c’était et en regardant de plus près c’était un lagon reconstitué au sein de l’hôtel avec des petits requins et toutes sortes d’espèces que nous pouvions trouver en pleine mer nous entourant.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, l’heure de plier bagages arriva et donc nouvelle escale aux États-Unis, avant le retour à l’aéroport Charles de Gaulle.
Mais après l’anecdote à l’aller avec les douaniers, il n’y avait pas de raison pour que cette fois ils me laissent tranquille.
Alors après neuf heures de vols, je tendais mon passeport, et là, d’un air tout à fait provocateur le douanier me disait :
– You’re israelian ?
– No, I’am algerian.
En me demandant si j’étais israélien, il pensait me faire sortir de mes gonds, mais il se trompait, et pas qu’un peu.