En toute hypothèse (épisode 120)

en toute hypothÈSE (épisode 120)


Le ciel me tombait sur la tête, j’étais dans tous mes états, à peine deux mois que j’étais marié et ma grand-mère faisait ses valises, c’était incroyable.
Je m’habillais en pleurant à chaudes larmes, je ne comprenais pas vraiment, j’avais encore l’impression d’être dans mon cauchemar qui précédait ce réveil brutal.
J’arrivais chez elle, ça faisait moins d’un an qu’elle habitait au sein du centre équestre de mon oncle, il lui avait fait un super appart cosy. Elle s’était effondrée dans les bras de mon cousin Jonathan juste après être allée jeter son petit sac d’ordures, les pompiers étaient arrivés mais n’avaient pas pu la sauver.
En arrivant sur place, elle était encore là, se fut terrible…
Mes oncles, mes parents et moi buvions son dernier café, il était encore chaud et chaleureux, à son image.
En écrivant j’ai les larmes aux yeux…
Je rentrais dans sa chambre et prenais en souvenir son petit réveil qu’elle embarquait partout et son portable rouge à clapet.
Il y a beaucoup de gens qui notent les personnes qui sont venus faire les condoléances, mais pas moi, au contraire ! C’est très gentil de venir mais devoir parler à ce moment précis, pour moi c’était un calvaire.
Il fallait préparer les repas pour accueillir les proches, et là, ils étaient choqués, il y avait des tonnes de nourriture… effectivement 4 jours auparavant, elle avait fait avec moi un ravitaillement. Je pense qu’elle savait que son heure était proche ! Pour preuve, elle me parlait de mes futurs enfants, chose qu’elle n’avait jamais abordée avec moi.
Nous nous préparions, une grande partie de la famille à aller l’accompagner en Algérie.
Une trentaine de personnes environ, sa maison qui était pour le plus clair de son temps vide, se transformait soudain en colonie de vacances, bien que ma préférence aurait été de nous retrouver dans d’autres circonstances…
Se fut le moment du cimetière et de l’enterrement, et les larmes plein mon visage, une pelle à la main, je lui disais au revoir…

en toute hypothÈSE (épisode 120)


Le ciel me tombait sur la tête, j’étais dans tous mes états, à peine deux mois que j’étais marié et ma grand-mère faisait ses valises, c’était incroyable.
Je m’habillais en pleurant à chaudes larmes, je ne comprenais pas vraiment, j’avais encore l’impression d’être dans mon cauchemar qui précédait ce réveil brutal.
J’arrivais chez elle, ça faisait moins d’un an qu’elle habitait au sein du centre équestre de mon oncle, il lui avait fait un super appart cosy. Elle s’était effondrée dans les bras de mon cousin Jonathan juste après être allée jeter son petit sac d’ordures, les pompiers étaient arrivés mais n’avaient pas pu la sauver.
En arrivant sur place, elle était encore là, se fut terrible…
Mes oncles, mes parents et moi buvions son dernier café, il était encore chaud et chaleureux, à son image.
En écrivant j’ai les larmes aux yeux…
Je rentrais dans sa chambre et prenais en souvenir son petit réveil qu’elle embarquait partout et son portable rouge à clapet.
Il y a beaucoup de gens qui notent les personnes qui sont venus faire les condoléances, mais pas moi, au contraire ! C’est très gentil de venir mais devoir parler à ce moment précis, pour moi c’était un calvaire.
Il fallait préparer les repas pour accueillir les proches, et là, ils étaient choqués, il y avait des tonnes de nourriture… effectivement 4 jours auparavant, elle avait fait avec moi un ravitaillement. Je pense qu’elle savait que son heure était proche ! Pour preuve, elle me parlait de mes futurs enfants, chose qu’elle n’avait jamais abordée avec moi.
Nous nous préparions, une grande partie de la famille à aller l’accompagner en Algérie.
Une trentaine de personnes environ, sa maison qui était pour le plus clair de son temps vide, se transformait soudain en colonie de vacances, bien que ma préférence aurait été de nous retrouver dans d’autres circonstances…
Se fut le moment du cimetière et de l’enterrement, et les larmes plein mon visage, une pelle à la main, je lui disais au revoir…