En toute hypothèse (épisode 117)

en toute hypothÈSE (épisode 117)


C’était parti, je ne savais pas où j’allais mais j’y allais ! Je trouvais un nom provisoire à mon roman « La Spirale Infernale », au vu de ce début d’histoire fait de quiproquos. Le personnage principal s’appelait Marwan (en dédicace à mon neveu) et les deux personnages secondaires étaient Nabil et Nathalie. Nath qui est une copine de longue date, j’avais parlé d’elle lors de l’histoire de notre amie Angélique et la catastrophe qui lui était arrivée (paix à son âme).
En tout cas, ça prenait forme, il fallait que je ficelle le tout, les personnages, que je raconte des histoires comme je le faisais auparavant avec le rap mais en donnant plein de détails, des descriptions de lieux, de personnages, en gérant l’espace temps, choisir le temps que j’emploierai. Je me rendais compte qu’un livre ce n’était pas si facile. C’est très plaisant, mais tout à son importance, la chronologie, le suspense et surtout l’intrigue pour ne pas perdre le lecteur…
De temps à autre, j’avais un coup de main de la copine de mon oncle, Cécile qui dévorait 3 livres par semaine. Elle y jeta un œil et me corrigeait pas mal de fautes. Elle me donnait aussi pas mal de conseils et ainsi mon roman policier faisait son petit bonhomme de chemin. Je n’en revenais pas, le rap c’était dans mes gènes mais devenir « écrivain » ça ne m’avait pas encore traversé l’esprit jusqu’à cet instant.
Mon neveu était souvent avec moi et un jour alors qu’il était sur le siège arrière de ma 307 noire, je l’entendais dire :
– Boloss va!
Je me retournais :
– Bah, Marwan qu’est-ce qui se passe tonton ?
-C’est le monsieur derrière là, il m’a fait les gros yeux !
Je me disais que j’avais bien fait de le mettre personnage principal de mon roman…
Je voyais aussi ma grand-mère régulièrement, elle était toujours un pilier de ma vie et me remontait le moral quand ça n’allait pas, car elle me connaissait si bien que je ne pouvais rien lui cacher.
Chez Servair je continuais les horaires décalés, et ça me tuait, se lever à 3h du matin c’était inhumain, mais pas le choix et désormais j’avais un crédit sur le dos.
L’année 2010 se passait sans trop de mouvement, même si j’aurai préféré qu’il se passe l’inverse ! Pour les vacances d’été cette année-là, j’allais rejoindre mes parents et Marwan dans le Var.

en toute hypothÈSE (épisode 117)


C’était parti, je ne savais pas où j’allais mais j’y allais ! Je trouvais un nom provisoire à mon roman « La Spirale Infernale », au vu de ce début d’histoire fait de quiproquos. Le personnage principal s’appelait Marwan (en dédicace à mon neveu) et les deux personnages secondaires étaient Nabil et Nathalie. Nath qui est une copine de longue date, j’avais parlé d’elle lors de l’histoire de notre amie Angélique et la catastrophe qui lui était arrivée (paix à son âme).
En tout cas, ça prenait forme, il fallait que je ficelle le tout, les personnages, que je raconte des histoires comme je le faisais auparavant avec le rap mais en donnant plein de détails, des descriptions de lieux, de personnages, en gérant l’espace temps, choisir le temps que j’emploierai. Je me rendais compte qu’un livre ce n’était pas si facile. C’est très plaisant, mais tout à son importance, la chronologie, le suspense et surtout l’intrigue pour ne pas perdre le lecteur…
De temps à autre, j’avais un coup de main de la copine de mon oncle, Cécile qui dévorait 3 livres par semaine. Elle y jeta un œil et me corrigeait pas mal de fautes. Elle me donnait aussi pas mal de conseils et ainsi mon roman policier faisait son petit bonhomme de chemin. Je n’en revenais pas, le rap c’était dans mes gènes mais devenir « écrivain » ça ne m’avait pas encore traversé l’esprit jusqu’à cet instant.
Mon neveu était souvent avec moi et un jour alors qu’il était sur le siège arrière de ma 307 noire, je l’entendais dire :
– Boloss va!
Je me retournais :
– Bah, Marwan qu’est-ce qui se passe tonton ?
-C’est le monsieur derrière là, il m’a fait les gros yeux !
Je me disais que j’avais bien fait de le mettre personnage principal de mon roman…
Je voyais aussi ma grand-mère régulièrement, elle était toujours un pilier de ma vie et me remontait le moral quand ça n’allait pas, car elle me connaissait si bien que je ne pouvais rien lui cacher.
Chez Servair je continuais les horaires décalés, et ça me tuait, se lever à 3h du matin c’était inhumain, mais pas le choix et désormais j’avais un crédit sur le dos.
L’année 2010 se passait sans trop de mouvement, même si j’aurai préféré qu’il se passe l’inverse ! Pour les vacances d’été cette année-là, j’allais rejoindre mes parents et Marwan dans le Var.