En toute hypothèse (épisode 110)

en toute hypothÈSE (épisode 110)


Après 1 an dans mon appartement, je retournais chez mes parents pour une période de deux mois, le temps de récupérer les clefs du F2 que je venais d’acheter.
Un jour où je galèrais, j’étais sur le net et sur Myspace, plus particulièrement sur la page d’une chanteuse. J’écoutais ses sons et en même temps, je regardais ses photos, jusqu’à tomber sur une de ses œuvres. Il s’agissait de 4 toiles rassemblées qui formaient une jolie rose. Alors sur un coup de tête je décidais aussi de me lancer sur un quadriptyque. Je me rendais chez « Babou » et achetais tout ce qu’il me fallait, puis je me lançais. Les couleurs c’était du rouge, du noir et du blanc, et après une heure et demie à travailler dessus, mon travail ne ressemblait pas du tout à une rose mais à un tourbillon ! Je ne savais pas vraiment quoi en penser, j’attendais qu’elle sèche et je l’accrochais dans ma chambre qui était temporaire. Après quelques jours mon oncle Ben était de passage à la maison, je lui faisais écouter les nouveaux sons que j’avais enregistrés, et là il fut interpellé par ma toile :

– Oh, c’est beau ça ! Tu l’as achetée où ?

– Vraiment, t’aimes bien ?

– Bah oui !

– Dans un magasin à Claye.

– Combien ?

– 100 EUR.

– Ah, c’est pas cher !

– Bah non, je rigole, c’est moi qui l’ai faite.

– Arrête tes conneries.

– Bah si, regarde ( je lui montrais, mes pinceaux et mes tubes de peinture).

– Ah, bah vas y je te l’achète.

– Ah non non, maintenant que tu m’as dit qu’elle était belle je vais la garder.

C’est comme ça que tout a commencé au niveau de cette nouvelle activité, sachant que pour le rap c’était aussi lui qui en était à l’origine à force de me faire écouter du Mc Solaar dès mon plus jeune âge…

Les semaines passaient, et un jour où je discutais avec Didier (un collègue de travail) je lui montrais des photos sur mon tél et je passais sur celle de ma toile :

– Attends, reviens là !

Je revenais.

– C’est quoi ça ?

– Une peinture que j’ai faite.

– Tu te fous de moi !

– Non, sérieux.

– Bah vas y, fais moi la même en noir, blanc et gris.

– Et tu me l’achèteras ?

– Ok, vas y.

Alors en sortant du boulot, je repartais acheter de belles toiles blanches, et je lui faisais aux couleurs souhaitées.
Une fois finie, je lui envoyais une photo, et lui aussi ne me crut pas !

– Tu as été au magasin et il y avait les couleurs que je t’ai demandées !

Alors je lui envoyais une deuxième photo avec mes mains pleines de peinture.
Et le lendemain, je lui vendais et lui la mettais en décoration dans le salon de coiffure de sa femme.
Une belle façon de m’encourager à continuer dans cette voie…

en toute hypothÈSE (épisode 110)


Après 1 an dans mon appartement, je retournais chez mes parents pour une période de deux mois, le temps de récupérer les clefs du F2 que je venais d’acheter.
Un jour où je galèrais, j’étais sur le net et sur Myspace, plus particulièrement sur la page d’une chanteuse. J’écoutais ses sons et en même temps, je regardais ses photos, jusqu’à tomber sur une de ses œuvres. Il s’agissait de 4 toiles rassemblées qui formaient une jolie rose. Alors sur un coup de tête je décidais aussi de me lancer sur un quadriptyque. Je me rendais chez « Babou » et achetais tout ce qu’il me fallait, puis je me lançais. Les couleurs c’était du rouge, du noir et du blanc, et après une heure et demie à travailler dessus, mon travail ne ressemblait pas du tout à une rose mais à un tourbillon ! Je ne savais pas vraiment quoi en penser, j’attendais qu’elle sèche et je l’accrochais dans ma chambre qui était temporaire. Après quelques jours mon oncle Ben était de passage à la maison, je lui faisais écouter les nouveaux sons que j’avais enregistrés, et là il fut interpellé par ma toile :

– Oh, c’est beau ça ! Tu l’as achetée où ?

– Vraiment, t’aimes bien ?

– Bah oui !

– Dans un magasin à Claye.

– Combien ?

– 100 EUR.

– Ah, c’est pas cher !

– Bah non, je rigole, c’est moi qui l’ai faite.

– Arrête tes conneries.

– Bah si, regarde ( je lui montrais, mes pinceaux et mes tubes de peinture).

– Ah, bah vas y je te l’achète.

– Ah non non, maintenant que tu m’as dit qu’elle était belle je vais la garder.

C’est comme ça que tout a commencé au niveau de cette nouvelle activité, sachant que pour le rap c’était aussi lui qui en était à l’origine à force de me faire écouter du Mc Solaar dès mon plus jeune âge…

Les semaines passaient, et un jour où je discutais avec Didier (un collègue de travail) je lui montrais des photos sur mon tél et je passais sur celle de ma toile :

– Attends, reviens là !

Je revenais.

– C’est quoi ça ?

– Une peinture que j’ai faite.

– Tu te fous de moi !

– Non, sérieux.

– Bah vas y, fais moi la même en noir, blanc et gris.

– Et tu me l’achèteras ?

– Ok, vas y.

Alors en sortant du boulot, je repartais acheter de belles toiles blanches, et je lui faisais aux couleurs souhaitées.
Une fois finie, je lui envoyais une photo, et lui aussi ne me crut pas !

– Tu as été au magasin et il y avait les couleurs que je t’ai demandées !

Alors je lui envoyais une deuxième photo avec mes mains pleines de peinture.
Et le lendemain, je lui vendais et lui la mettais en décoration dans le salon de coiffure de sa femme.
Une belle façon de m’encourager à continuer dans cette voie…