En toute hypothèse (épisode 109)

en toute hypothÈSE (épisode 109)


Donc tous mes jours de repos ou presque étaient consacrés à l’enregistrement de mon album, le studio était à 50 minutes de chez moi, à Champagne-sur-Oise, mais deux heures allé retour, plus toute une journée enfermé avec du son à fond et des vapeurs illicites, découragerait plus d’une personne, mais la passion était si forte, qu’il m’en aurait fallu bien plus.
Je faisais connaissance avec Luc l’ingénieur du son et claire sa petite copine et chanteuse également, ils étaient très gentil et notre collaboration démarrait sur des chapeaux de roues.
David le producteur trouvait un nom pour sa structure « Mal Nécessaire ».
Les morceaux s’enchaînaient, un peu politiques, un peu sociales et surtout religieux.
Avec David ont enregistrait « Avec le Temps » Moi je commençais par :
« Avec le temps les gens oublient les services qu’on leur a rendu, avec le temps prennent de l’ampleur les petits malentendus » et une phrase de Véneneux me revient dans ce titre : « …La parole à une valeur trimestrielle… ». Mokless me promettait quelques mois auparavant de poser sur l’album, alors après avoir fait une douzaine de titres, il me proposait un sujet, écrivait son texte et on posait « N’ayez Pas Peur ».
Beaucoup de rappeurs voulaient « des noms » sur leurs CD, moi c’était pas le nom qui m’intéressait particulièrement, c’était le fait que je l’écoutait depuis de nombreuses années, que je trouvais qu’il était un des meilleurs rappeurs français et que humainement se soit un gars d’une extrême gentillesse et d’une simplicité hors-pair. Une autre idée me passais par là tête à cette époque, j’écrivais des histoires dans mes chansons, mais en trois couplets ou en 4 minutes, impossible de développer des sujets et de donner des détails, alors pourquoi pas me lancer sur l’écriture d’un roman, je me gardais ça dans un coin de ma tête, et me lancerai en trouvant un sujet palpitant.

J’habitais toujours à Dammartin-en-Goële, et je commençais mes recherches pour acquérir un appartement, je prenais rdv dans une boîte de crédit, la dame me trouvais une solution malgré mon petit salaire, et j’entamai mes recherches de F2, j’en visitait une quinzaine dont pas mal de taudis, jusqu’à ce samedi matin, ou j’avais rdv à Vaujours.
Il me fallu 5 minutes pour dire à l’agent immobilier : « Je le prends ».
Aussitôt j’allais signer le compromis de vente et entamais les démarches.
Ma grand mère était reparti au bled, mais avant elle m’avait fait promettre de la rejoindre pour des vacances incessamment sous peu. Et c’est ce que j’ai fait, le 28 octobre 2008 je me baignais à la plage de « SIDI Oucher » oui, le 28 octobre…

en toute hypothÈSE (épisode 109)


Donc tous mes jours de repos ou presque étaient consacrés à l’enregistrement de mon album, le studio était à 50 minutes de chez moi, à Champagne-sur-Oise, mais deux heures allé retour, plus toute une journée enfermé avec du son à fond et des vapeurs illicites, découragerait plus d’une personne, mais la passion était si forte, qu’il m’en aurait fallu bien plus.
Je faisais connaissance avec Luc l’ingénieur du son et claire sa petite copine et chanteuse également, ils étaient très gentil et notre collaboration démarrait sur des chapeaux de roues.
David le producteur trouvait un nom pour sa structure « Mal Nécessaire ».
Les morceaux s’enchaînaient, un peu politiques, un peu sociales et surtout religieux.
Avec David ont enregistrait « Avec le Temps » Moi je commençais par :
« Avec le temps les gens oublient les services qu’on leur a rendu, avec le temps prennent de l’ampleur les petits malentendus » et une phrase de Véneneux me revient dans ce titre : « …La parole à une valeur trimestrielle… ». Mokless me promettait quelques mois auparavant de poser sur l’album, alors après avoir fait une douzaine de titres, il me proposait un sujet, écrivait son texte et on posait « N’ayez Pas Peur ».
Beaucoup de rappeurs voulaient « des noms » sur leurs CD, moi c’était pas le nom qui m’intéressait particulièrement, c’était le fait que je l’écoutait depuis de nombreuses années, que je trouvais qu’il était un des meilleurs rappeurs français et que humainement se soit un gars d’une extrême gentillesse et d’une simplicité hors-pair. Une autre idée me passais par là tête à cette époque, j’écrivais des histoires dans mes chansons, mais en trois couplets ou en 4 minutes, impossible de développer des sujets et de donner des détails, alors pourquoi pas me lancer sur l’écriture d’un roman, je me gardais ça dans un coin de ma tête, et me lancerai en trouvant un sujet palpitant.

J’habitais toujours à Dammartin-en-Goële, et je commençais mes recherches pour acquérir un appartement, je prenais rdv dans une boîte de crédit, la dame me trouvais une solution malgré mon petit salaire, et j’entamai mes recherches de F2, j’en visitait une quinzaine dont pas mal de taudis, jusqu’à ce samedi matin, ou j’avais rdv à Vaujours.
Il me fallu 5 minutes pour dire à l’agent immobilier : « Je le prends ».
Aussitôt j’allais signer le compromis de vente et entamais les démarches.
Ma grand mère était reparti au bled, mais avant elle m’avait fait promettre de la rejoindre pour des vacances incessamment sous peu. Et c’est ce que j’ai fait, le 28 octobre 2008 je me baignais à la plage de « SIDI Oucher » oui, le 28 octobre…