En toute hypothèse (épisode 10)

en toute hypothÈSE (épisode 10)


« Bienvenue à Rosny, les filles sont si jolies… », c’est le début des paroles d’une chanson qui passait partout et bien-sûr ce n’était pas Rosny mais Paris. Nous avions changé les paroles avec mon meilleur copain, nous avions pris de chez nous quelques petites voitures, de la gouache et des pinceaux et nous les customisions, en chantant sur cet air, assis contre un mur du quartier. Lui c’était titi son surnom, mais son prénom était Sébastien, c’était un noir mais pendant des années je ne savais pas de quelle origine il était et aujourd’hui encore, j’ai un doute, tellement que cela nous importait peu. Il m’avait présenté sa grand-mère qui elle, était blanche, et je ne m’étais même pas posé la question, comment c’était possible.
Il m’avait dit « c’est ma grand-mère », ba pour moi c’était sa grand-mère. Finalement cette dame l’avait adopté, elle était d’une extrême gentillesse. La vie était douce, en tout cas, j’en ai ce souvenir.
Le soir comme mon père me mettait au lit à 20h30 et que je ne pouvais pas regarder de films, je me mettais à la fenêtre et j’avais de l’action en direct, des motos de courses et des voitures volées dévalaient la rue du Rhin, et 10 minutes plus tard nous entendions les sirènes de police, des véhicules chassaient David et Jean-Yves. Je n’ai pas modifié les prénoms pour apporter un plus ou quoi que ce soit, je m’efforce de retranscrire ce que j’ai vécu au plus proche de la réalité.

en toute hypothÈSE (épisode 10)


« Bienvenue à Rosny, les filles sont si jolies… », c’est le début des paroles d’une chanson qui passait partout et bien-sûr ce n’était pas Rosny mais Paris. Nous avions changé les paroles avec mon meilleur copain, nous avions pris de chez nous quelques petites voitures, de la gouache et des pinceaux et nous les customisions, en chantant sur cet air, assis contre un mur du quartier. Lui c’était titi son surnom, mais son prénom était Sébastien, c’était un noir mais pendant des années je ne savais pas de quelle origine il était et aujourd’hui encore, j’ai un doute, tellement que cela nous importait peu. Il m’avait présenté sa grand-mère qui elle, était blanche, et je ne m’étais même pas posé la question, comment c’était possible.
Il m’avait dit « c’est ma grand-mère », ba pour moi c’était sa grand-mère. Finalement cette dame l’avait adopté, elle était d’une extrême gentillesse. La vie était douce, en tout cas, j’en ai ce souvenir.
Le soir comme mon père me mettait au lit à 20h30 et que je ne pouvais pas regarder de films, je me mettais à la fenêtre et j’avais de l’action en direct, des motos de courses et des voitures volées dévalaient la rue du Rhin, et 10 minutes plus tard nous entendions les sirènes de police, des véhicules chassaient David et Jean-Yves. Je n’ai pas modifié les prénoms pour apporter un plus ou quoi que ce soit, je m’efforce de retranscrire ce que j’ai vécu au plus proche de la réalité.