en toute hypothÈSE (épisode 74)
Mes parents étaient là, et on posait tous nos titres, tout avait été super bien préparé. J’avais un titre qui s’appelait « Pourquoi » où à l’intérieur je m’adressais aux personnes racistes et aussi et surtout aux jeunes qui faisaient des conneries, les prenant à parti, leurs disant qu’à cause d’eux, j’étais mal vu, et que je ne rentrais pas dans certains endroits. Et pour clôturer le show, nous chantions une fois de plus « Faut que ça blesse » !
Le refrain répétait plusieurs fois le titre de la chanson. Une fois que je sortais de scène je me faisais interpeller par un Monsieur d’une soixantaine d’années, qui me disait :
– Aujourd’hui, mon petit, tu nous as mis une bonne claque à tous là.
J’étais subjugué, je ne savais pas quoi lui répondre, il m’avouait à demi mot, qu’il était contre les étrangers et que ma chanson l’avait fait réfléchir.
J’avais gagné, mon texte avait au moins servi à ça, à peine je me remettais de cette scène, que je voyais Ludo et Djamel repartir en marche arrière, et d’un coup ils heurtaient un poteau. Mon père qui passait par là s’exclama :
Faut qu’ça blesse, faut qu’ça blesse…
Et tous, éclations de rire…
en toute hypothÈSE (épisode 74)
Mes parents étaient là, et on posait tous nos titres, tout avait été super bien préparé. J’avais un titre qui s’appelait « Pourquoi » où à l’intérieur je m’adressais aux personnes racistes et aussi et surtout aux jeunes qui faisaient des conneries, les prenant à parti, leurs disant qu’à cause d’eux, j’étais mal vu, et que je ne rentrais pas dans certains endroits. Et pour clôturer le show, nous chantions une fois de plus « Faut que ça blesse » !
Le refrain répétait plusieurs fois le titre de la chanson. Une fois que je sortais de scène je me faisais interpeller par un Monsieur d’une soixantaine d’années, qui me disait :
– Aujourd’hui, mon petit, tu nous as mis une bonne claque à tous là.
J’étais subjugué, je ne savais pas quoi lui répondre, il m’avouait à demi mot, qu’il était contre les étrangers et que ma chanson l’avait fait réfléchir.
J’avais gagné, mon texte avait au moins servi à ça, à peine je me remettais de cette scène, que je voyais Ludo et Djamel repartir en marche arrière, et d’un coup ils heurtaient un poteau. Mon père qui passait par là s’exclama :
Faut qu’ça blesse, faut qu’ça blesse…
Et tous, éclations de rire…