En toute hypothèse (épisode 35)

en toute hypothÈSE (épisode 35)


Je venais d’avoir un poste qui faisait radio cassette et CD, et sur le dessus, il y avait une prise jack avec écrit « mic ».
C’était décidé, il me fallait un micro pour essayer et voir si cela fonctionnait. Chose qui fut faite assez rapidement, dans un magasin de bazar où j’étais allé avec ma tante Rabia et ma mère, elle m’avait pris un petit microphone et je me rappelle encore du prix : 30 francs.
J’allais transformer mon poste en karaoké et vu que j’avais plein de CD deux titres, et que souvent la seconde piste était la version instrumentale, j’allais pouvoir m’éclater.
A cette époque j’avais rencontré Djamel, un petit d’une cité de Claye-Souilly, la cité rouge, le nom avait l’air de faire peur mais franchement…
Il avait presque deux ans de moins que moi et on s’entendait plutôt bien ! Il me chantait un couplet d’un grand de Claye et moi toujours avec mon couplet que j’avais apporté de je ne sais où.
Alors j’allais le chercher en XP, puisque désormais j’avais 14 ans, nous revenions chez moi, au sous-sol du pavillon, je descendais mon poste puis nous enregistrions.
Deux couplets qui ne nous appartenaient pas et un instru qui était celui de « la monnaie » des Neg’marrons.
Tout ça enregistré sur cassette.
Lui ça faisait :

« J’habite à Claye Souilly à côté de Maupertuis… »

Et moi ça faisait :

« Alors que je taguai sur la voie ferrée… »

Nous étions contents mais pas plus que cela, très vite avait surgit l’idée d’écrire nos propres textes.

en toute hypothÈSE (épisode 35)


Je venais d’avoir un poste qui faisait radio cassette et CD, et sur le dessus, il y avait une prise jack avec écrit « mic ».
C’était décidé, il me fallait un micro pour essayer et voir si cela fonctionnait. Chose qui fut faite assez rapidement, dans un magasin de bazar où j’étais allé avec ma tante Rabia et ma mère, elle m’avait pris un petit microphone et je me rappelle encore du prix : 30 francs.
J’allais transformer mon poste en karaoké et vu que j’avais plein de CD deux titres, et que souvent la seconde piste était la version instrumentale, j’allais pouvoir m’éclater.
A cette époque j’avais rencontré Djamel, un petit d’une cité de Claye-Souilly, la cité rouge, le nom avait l’air de faire peur mais franchement…
Il avait presque deux ans de moins que moi et on s’entendait plutôt bien ! Il me chantait un couplet d’un grand de Claye et moi toujours avec mon couplet que j’avais apporté de je ne sais où.
Alors j’allais le chercher en XP, puisque désormais j’avais 14 ans, nous revenions chez moi, au sous-sol du pavillon, je descendais mon poste puis nous enregistrions.
Deux couplets qui ne nous appartenaient pas et un instru qui était celui de « la monnaie » des Neg’marrons.
Tout ça enregistré sur cassette.
Lui ça faisait :

« J’habite à Claye Souilly à côté de Maupertuis… »

Et moi ça faisait :

« Alors que je taguai sur la voie ferrée… »

Nous étions contents mais pas plus que cela, très vite avait surgit l’idée d’écrire nos propres textes.