en toute hypothÈSE (épisode 93)
Je continuais de travailler chez L’Oréal où je venais de rencontrer un collègue qui habitait à Orléans. Alors, comme le feeling passait bien et au lieu de le laisser aller dormir à l’hôtel, je lui proposais de venir passer la nuit chez moi, dans le studio que j’avais aménagé chez mes parents. Je lui donnais l’adresse et nous arrivions en même temps, je me disais que ça lui ferait des économies.
Le lendemain, lui commençait à 6 heures du matin alors que moi je reprenais à 13h. Après avoir mangé un bout, il allait donc se coucher tandis que moi je restais à l’étage, à veiller, à regarder la télé.
Aux alentours de minuit, j’entendais du bruit dehors, j’allais voir, mais rien, je me disais que j’avais peut-être eu une hallucination auditive, je me remettais dans le canapé et dix minutes plus tard, j’entendais cette fois une voiture démarrer et partir, je retournais voir dehors et là, plus la voiture de mon pote.
J’allais le réveiller :
– Morad, ta voiture était bien garée devant la mienne ?
– Oui.
– Elle n’y est plus !
Il se levait en sursaut, attrapait un marteau dans le garage et me disait :
– Viens on prend ta voiture on va voir.
On allait faire un tour dans le village voisin, mais rien, au retour nous avions vu une voiture en feu dans un champ pas loin de chez moi, nous arrivions mais ce n’était pas la sienne, c’était celle qu’ils avaient abandonnée.
A 6h du matin, je le déposais donc au boulot à Aulnay-sous-Bois, et allais dormir, j’étais dégoûté pour lui et aussi mal à l’aise, je voulais lui rendre service et on lui volait sa voiture devant chez moi…
Dans l’après midi, la gendarmerie l’avait appelé pour lui dire qu’ils avaient retrouvés sa voiture… mais brûlée dans la cité des bosquets de Montfermeil.
Si c’était une mauvaise nouvelle, ce n’était rien avec celle que j’allais recevoir quelques jours plus tard, un appel de ma pote Nathalie, je répondais et mon amie était en pleurs !
– Rabah, Rabah, ils ont tué Angélique, ils l’ont retrouvée dans le canal, Rabah, c’est horrible….
Angélique était la fille qui était au collège avec moi et que je voyais souvent, qui était d’une douceur…
J’essayais de calmer Nathalie, mais j’étais encore abasourdi par ce que je venais d’entendre, des larmes me montaient, je raccrochais…
en toute hypothÈSE (épisode 93)
Je continuais de travailler chez L’Oréal où je venais de rencontrer un collègue qui habitait à Orléans. Alors, comme le feeling passait bien et au lieu de le laisser aller dormir à l’hôtel, je lui proposais de venir passer la nuit chez moi, dans le studio que j’avais aménagé chez mes parents. Je lui donnais l’adresse et nous arrivions en même temps, je me disais que ça lui ferait des économies.
Le lendemain, lui commençait à 6 heures du matin alors que moi je reprenais à 13h. Après avoir mangé un bout, il allait donc se coucher tandis que moi je restais à l’étage, à veiller, à regarder la télé.
Aux alentours de minuit, j’entendais du bruit dehors, j’allais voir, mais rien, je me disais que j’avais peut-être eu une hallucination auditive, je me remettais dans le canapé et dix minutes plus tard, j’entendais cette fois une voiture démarrer et partir, je retournais voir dehors et là, plus la voiture de mon pote.
J’allais le réveiller :
– Morad, ta voiture était bien garée devant la mienne ?
– Oui.
– Elle n’y est plus !
Il se levait en sursaut, attrapait un marteau dans le garage et me disait :
– Viens on prend ta voiture on va voir.
On allait faire un tour dans le village voisin, mais rien, au retour nous avions vu une voiture en feu dans un champ pas loin de chez moi, nous arrivions mais ce n’était pas la sienne, c’était celle qu’ils avaient abandonnée.
A 6h du matin, je le déposais donc au boulot à Aulnay-sous-Bois, et allais dormir, j’étais dégoûté pour lui et aussi mal à l’aise, je voulais lui rendre service et on lui volait sa voiture devant chez moi…
Dans l’après midi, la gendarmerie l’avait appelé pour lui dire qu’ils avaient retrouvés sa voiture… mais brûlée dans la cité des bosquets de Montfermeil.
Si c’était une mauvaise nouvelle, ce n’était rien avec celle que j’allais recevoir quelques jours plus tard, un appel de ma pote Nathalie, je répondais et mon amie était en pleurs !
– Rabah, Rabah, ils ont tué Angélique, ils l’ont retrouvée dans le canal, Rabah, c’est horrible….
Angélique était la fille qui était au collège avec moi et que je voyais souvent, qui était d’une douceur…
J’essayais de calmer Nathalie, mais j’étais encore abasourdi par ce que je venais d’entendre, des larmes me montaient, je raccrochais…