En toute hypothèse (épisode 89)

en toute hypothÈSE (épisode 89)


Malgré le fait que j’étais sur les rotules, Magid continuait de me tuer de rire… Ma cousine, elle, était confuse, et moi furieux ! Mais les conneries de mon pote me faisaient relativiser. Après plusieurs minutes, elle remontait pour aller convaincre son chéri. Une autre heure, un autre mois et sans être exténué, je lui aurais dit de laisser tomber et qu’on allait voir ailleurs, mais là ce n’était pas faisable.

– Rabah, t’imagines, elle nous dit que c’est bon, et dans la nuit, il nous met des coups de couteau…

Il était exténué, à presque 2h du mat, on allait savoir si on allait dormir dans une 306 ou dans un placard ? Elle redescendait avec une réponse positive ; mais arrivés devant la porte, lorsque nous nous apprêtions à rentrer, elle nous l’avait refermée au nez ! Nous éclations de rire…

– Je t’ai dit qu’il allait nous tuer.

– Arrête tes conneries (je lui répondais en pouffant de rire).

Elle ouvrait et lui était juste derrière, torse nu, tatoué… j’avais envie d’exploser de rire, d’une voix assurée il nous disait :

– Salut les gars.

Nous, sourires aux bords des lèvres…

– Bonjour.

– Venez, je vais vous montrer où vous allez dormir.

Une cabine de ferry, petite pièce avec deux lits superposés, mais peu importait, c’était déjà très gentil de nous accueillir.

On rentrait, se préparait à aller dormir, bien qu’une bonne douche n’aurait pas été de refus, mais une fois la tête sur l’oreiller, un moustique était bien décidé à prolonger la soirée, plusieurs fois à mon oreille :

– zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz zzzzzzzzzzzzzzz…

Ça aurait été une nuit horrible, je me relevais pour lui faire la peau, j’allumais la lumière, il était au plafond à proximité de Magid, il attrapait un kleenex, le posait sur l’agresseur, puis collé au plafond il tirait d’un coup, ce qui laissait une trace de sang de plus de 10 cm.

– Vite, éteint Rabah ! Vite, le mec de ta cousine va nous buter, vite, vite, vite !!!

Une crise de rire phénoménale, mais nous devions rire silencieusement c’est ce qui rendait la scène surréaliste…

La nuit passait et nous avions bien rechargé les batteries, nous sortions de la chambre sur la pointe des pieds, il devait être 11h et personne n’était dans le studio.
Nous visitions, il y avait un balcon avec vue sur la mer et sur la table se trouvait, le petit déjeuner tout prêt, avec des croissants. Franchement, c’était une attention toute particulière qui faisait très plaisir, nous nous servions, et Magid attendait que j’entame ma deuxième viennoiserie pour encore me faire rire, la bouche pleine, il me disait :

– Imagine c’était pas pour nous… il va nous tuer…🤣🤣🤣

en toute hypothÈSE (épisode 89)


Malgré le fait que j’étais sur les rotules, Magid continuait de me tuer de rire… Ma cousine, elle, était confuse, et moi furieux ! Mais les conneries de mon pote me faisaient relativiser. Après plusieurs minutes, elle remontait pour aller convaincre son chéri. Une autre heure, un autre mois et sans être exténué, je lui aurais dit de laisser tomber et qu’on allait voir ailleurs, mais là ce n’était pas faisable.

– Rabah, t’imagines, elle nous dit que c’est bon, et dans la nuit, il nous met des coups de couteau…

Il était exténué, à presque 2h du mat, on allait savoir si on allait dormir dans une 306 ou dans un placard ? Elle redescendait avec une réponse positive ; mais arrivés devant la porte, lorsque nous nous apprêtions à rentrer, elle nous l’avait refermée au nez ! Nous éclations de rire…

– Je t’ai dit qu’il allait nous tuer.

– Arrête tes conneries (je lui répondais en pouffant de rire).

Elle ouvrait et lui était juste derrière, torse nu, tatoué… j’avais envie d’exploser de rire, d’une voix assurée il nous disait :

– Salut les gars.

Nous, sourires aux bords des lèvres…

– Bonjour.

– Venez, je vais vous montrer où vous allez dormir.

Une cabine de ferry, petite pièce avec deux lits superposés, mais peu importait, c’était déjà très gentil de nous accueillir.

On rentrait, se préparait à aller dormir, bien qu’une bonne douche n’aurait pas été de refus, mais une fois la tête sur l’oreiller, un moustique était bien décidé à prolonger la soirée, plusieurs fois à mon oreille :

– zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz zzzzzzzzzzzzzzz…

Ça aurait été une nuit horrible, je me relevais pour lui faire la peau, j’allumais la lumière, il était au plafond à proximité de Magid, il attrapait un kleenex, le posait sur l’agresseur, puis collé au plafond il tirait d’un coup, ce qui laissait une trace de sang de plus de 10 cm.

– Vite, éteint Rabah ! Vite, le mec de ta cousine va nous buter, vite, vite, vite !!!

Une crise de rire phénoménale, mais nous devions rire silencieusement c’est ce qui rendait la scène surréaliste…

La nuit passait et nous avions bien rechargé les batteries, nous sortions de la chambre sur la pointe des pieds, il devait être 11h et personne n’était dans le studio.
Nous visitions, il y avait un balcon avec vue sur la mer et sur la table se trouvait, le petit déjeuner tout prêt, avec des croissants. Franchement, c’était une attention toute particulière qui faisait très plaisir, nous nous servions, et Magid attendait que j’entame ma deuxième viennoiserie pour encore me faire rire, la bouche pleine, il me disait :

– Imagine c’était pas pour nous… il va nous tuer…🤣🤣🤣