En toute hypothèse (épisode 86)

en toute hypothÈSE (épisode 86)


Je venais d’écrire une chanson qui parlait de nos vacances et en particulier celle avec mon cousin Djelali. 3 couplets qui décrivaient nos délires et qui sentaient le sable chaud, l’instru sonnait un peu latino, avec Denis qui jouait de la guitare dessus, sans le vouloir c’était un son qui se voulait vraiment commercial ! En plein enregistrement débarquait au studio « Yons le ninja fou » un rappeur du groupe « black drapeau » et avec qui je m’entendais bien… Il commença à poser un refrain comme ça pour rigoler, et ce qui n’était au depart qu’une boutade est devenue très vite concret. Sa grosse voix roque (un peu à la Lord kossity) donnait vraiment un très bon rendu. Le titre se nommera « Paréo », tous les ingrédients étaient réunis pour qu’il devienne un titre de l’été, et aussi pour qu’il alimente les critiques de quelques-uns. Mais comme je l’ai dit précédemment je ne m’en souciais pas du tout, le principal était que ça me plaise. Laissant cette chanson de côté, je continuais d’écrire des textes plus profonds, mon but était d’arriver à faire un album d’une quinzaine de titres, on enregistrait avec Djamel allias Mals’1 mon partenaire de la première heure une chanson qui se nommait « Malheureusement ».
A la même époque je posais un peu partout, un titre avec Larbi Dida du groupe de l’orchestre national de Barbès, celui qui chantait ‘Alaoui » c’était un ami de la famille et nous avions fait une chanson dans un studio de Montreuil.
Mes 22 ans étaient là et je les fêtais avec des potes et quelques collègues qui bossaient avec moi chez L’Oréal, DJ Poska était l’invité d’honneur, ma cousine Malika m’avait fait cette surprise de le ramener à la maison. La vie était belle, pas de nuage à l’horizon, des sorties avec Yohan, et toujours ce repère à la maison, ce studio en guise de squat, je me voyais devenir une star du rap un peu plus chaque jour et la volonté était plus que jamais omniprésente.

en toute hypothÈSE (épisode 86)


Je venais d’écrire une chanson qui parlait de nos vacances et en particulier celle avec mon cousin Djelali. 3 couplets qui décrivaient nos délires et qui sentaient le sable chaud, l’instru sonnait un peu latino, avec Denis qui jouait de la guitare dessus, sans le vouloir c’était un son qui se voulait vraiment commercial ! En plein enregistrement débarquait au studio « Yons le ninja fou » un rappeur du groupe « black drapeau » et avec qui je m’entendais bien… Il commença à poser un refrain comme ça pour rigoler, et ce qui n’était au depart qu’une boutade est devenue très vite concret. Sa grosse voix roque (un peu à la Lord kossity) donnait vraiment un très bon rendu. Le titre se nommera « Paréo », tous les ingrédients étaient réunis pour qu’il devienne un titre de l’été, et aussi pour qu’il alimente les critiques de quelques-uns. Mais comme je l’ai dit précédemment je ne m’en souciais pas du tout, le principal était que ça me plaise. Laissant cette chanson de côté, je continuais d’écrire des textes plus profonds, mon but était d’arriver à faire un album d’une quinzaine de titres, on enregistrait avec Djamel allias Mals’1 mon partenaire de la première heure une chanson qui se nommait « Malheureusement ».
A la même époque je posais un peu partout, un titre avec Larbi Dida du groupe de l’orchestre national de Barbès, celui qui chantait ‘Alaoui » c’était un ami de la famille et nous avions fait une chanson dans un studio de Montreuil.
Mes 22 ans étaient là et je les fêtais avec des potes et quelques collègues qui bossaient avec moi chez L’Oréal, DJ Poska était l’invité d’honneur, ma cousine Malika m’avait fait cette surprise de le ramener à la maison. La vie était belle, pas de nuage à l’horizon, des sorties avec Yohan, et toujours ce repère à la maison, ce studio en guise de squat, je me voyais devenir une star du rap un peu plus chaque jour et la volonté était plus que jamais omniprésente.