En toute hypothèse (épisode 57)

en toute hypothÈSE (épisode 57)


J’allais m’inscrire au permis bien avant d’avoir mes 18 ans et leur avais demandé de le passer le jour de mon anniversaire. Ils m’avaient répondu qu’ils feraient de leur mieux.
Alors j’étais très assidu, dès que je pouvais, j’y allais, en rentrant du boulot, je restais des 2 à 3 heures d’affilée et pratiquement tous les jours j’y étais !
C’est là que j’avais découvert que j’avais un petit pouvoir comique qui pouvait amuser la galerie, je me mettais au fond de la salle,
« une question d’habitude ! ».

La monitrice lancait les diapos, puis allait dans son bureau et à chaque diapo, je sortais une connerie, tous éclataient de rire et je ne peux pas vous dire combien de fois la monitrice revenait en braillant. Et moi, je faisais comme si de rien n’était, une fois repartie je recommençais. Tous pensaient que j’étais un cancre, mais je taffais énormément, je n’en pouvais plus de me geler sur mon scooter.
À de nombreuses reprises, après mes heures de conduite, c’était Rabah, le mari de ma tante qui me redéposait chez moi. Mais pour pas l’embêter trop souvent, ça m’est arrivé, bien plus d’une fois, de faire le chemin seul. Enfin en car jusqu’à l’avant dernier village, puis le reste je le faisais à pied, souvent dans la nuit et à travers champs… Et je me rappellerai toujours de cette fois où je courrais et d’un coup devant moi surgissait une chauve-souris qui me tapait le front puis repartait comme si de rien était. Ce n’était pas Batman, c’était une petite mais je peux vous dire que je n’étais pas fier.
Arrivé chez moi, je me remettais souvent à travailler, dans le sous-sol de la maison, qui deviendra bientôt ma nouvelle chambre et mon studio d’enregistrement.

en toute hypothÈSE (épisode 57)


J’allais m’inscrire au permis bien avant d’avoir mes 18 ans et leur avais demandé de le passer le jour de mon anniversaire. Ils m’avaient répondu qu’ils feraient de leur mieux.
Alors j’étais très assidu, dès que je pouvais, j’y allais, en rentrant du boulot, je restais des 2 à 3 heures d’affilée et pratiquement tous les jours j’y étais !
C’est là que j’avais découvert que j’avais un petit pouvoir comique qui pouvait amuser la galerie, je me mettais au fond de la salle,
« une question d’habitude ! ».

La monitrice lancait les diapos, puis allait dans son bureau et à chaque diapo, je sortais une connerie, tous éclataient de rire et je ne peux pas vous dire combien de fois la monitrice revenait en braillant. Et moi, je faisais comme si de rien n’était, une fois repartie je recommençais. Tous pensaient que j’étais un cancre, mais je taffais énormément, je n’en pouvais plus de me geler sur mon scooter.
À de nombreuses reprises, après mes heures de conduite, c’était Rabah, le mari de ma tante qui me redéposait chez moi. Mais pour pas l’embêter trop souvent, ça m’est arrivé, bien plus d’une fois, de faire le chemin seul. Enfin en car jusqu’à l’avant dernier village, puis le reste je le faisais à pied, souvent dans la nuit et à travers champs… Et je me rappellerai toujours de cette fois où je courrais et d’un coup devant moi surgissait une chauve-souris qui me tapait le front puis repartait comme si de rien était. Ce n’était pas Batman, c’était une petite mais je peux vous dire que je n’étais pas fier.
Arrivé chez moi, je me remettais souvent à travailler, dans le sous-sol de la maison, qui deviendra bientôt ma nouvelle chambre et mon studio d’enregistrement.