En toute hypothèse (épisode 54)

en toute hypothÈSE (épisode 54)


À l’âge de 10 ans j’avais fait mon 1er malaise vagale, on était en famille chez une cousine de ma mère, et elle racontait comment elle avait fait pour se brûler tout l’avant-bras, et plus elle racontait, et plus je me sentais mal, j’avais de plus en plus chaud, et quand elle avait commencé à raconter comment était l’état de son bras avec les détails, j’avais du sortir, il fallait plus que j’écoute, bouffées de chaleur, tête qui partait dans tous les sens, j’avais dû me mettre de l’eau froide sur le visage et ne plus penser à ce qu’elle racontait.
Et donc, quelques années plus tard, avec Aziz et deux copines nous étions sous un porche assis sur un banc le long de la nationale 3 au niveau de Pavillon-sous-bois, j’avais le portable Erickson de mon pote dans la main, et d’un coup une dame qui surgissait de nulle part, arrivait devant nous faisait une crise d’épilepsie, ça avait duré quelques secondes, assez pour me laisser sans voix, et cette pauvre dame, était tombée en arrière, la tête sur le trottoir, et de son cuir chevelu pissait du sang, je restais bouche bée.
Aziz m’interpella :

– Rabah, tu as le tel, appelle les pompiers.

Je lui avais rendu son téléphone en lui disant que je ne pouvais pas, puis je m’étais étalé au sol, la tête sur le trottoir à quelques mètres de la victime.
J’entendais mon pote rigoler en appelant les pompiers, leur donnant l’adresse et leur disant qu’il y avait une personne qui avait fait une crise d’épilepsie et un jeune homme qui se sentait pas bien du tout.
Et je compris après cet épisode, que quand il m’arrivait quelque chose à moi, comme l’histoire du panier de basket que j’avais pris en pleine tête cela même avec du sang ne me faisais rien comme effet, mais que même si je ne voyais pas, comme le bras de la cousine de ma mère mais que l’on me racontait les détails je partais vite en mode malaise.
Par la suite on me demandait comment je ferais quand j’aurai des enfants et quand ils leurs arriveras des bricoles, c’est vrai que ça m’avait traversé l’esprit, mais à cette date je n’en étais pas trop à me poser ce genre de questions.

en toute hypothÈSE (épisode 54)


À l’âge de 10 ans j’avais fait mon 1er malaise vagale, on était en famille chez une cousine de ma mère, et elle racontait comment elle avait fait pour se brûler tout l’avant-bras, et plus elle racontait, et plus je me sentais mal, j’avais de plus en plus chaud, et quand elle avait commencé à raconter comment était l’état de son bras avec les détails, j’avais du sortir, il fallait plus que j’écoute, bouffées de chaleur, tête qui partait dans tous les sens, j’avais dû me mettre de l’eau froide sur le visage et ne plus penser à ce qu’elle racontait.
Et donc, quelques années plus tard, avec Aziz et deux copines nous étions sous un porche assis sur un banc le long de la nationale 3 au niveau de Pavillon-sous-bois, j’avais le portable Erickson de mon pote dans la main, et d’un coup une dame qui surgissait de nulle part, arrivait devant nous faisait une crise d’épilepsie, ça avait duré quelques secondes, assez pour me laisser sans voix, et cette pauvre dame, était tombée en arrière, la tête sur le trottoir, et de son cuir chevelu pissait du sang, je restais bouche bée.
Aziz m’interpella :

– Rabah, tu as le tel, appelle les pompiers.

Je lui avais rendu son téléphone en lui disant que je ne pouvais pas, puis je m’étais étalé au sol, la tête sur le trottoir à quelques mètres de la victime.
J’entendais mon pote rigoler en appelant les pompiers, leur donnant l’adresse et leur disant qu’il y avait une personne qui avait fait une crise d’épilepsie et un jeune homme qui se sentait pas bien du tout.
Et je compris après cet épisode, que quand il m’arrivait quelque chose à moi, comme l’histoire du panier de basket que j’avais pris en pleine tête cela même avec du sang ne me faisais rien comme effet, mais que même si je ne voyais pas, comme le bras de la cousine de ma mère mais que l’on me racontait les détails je partais vite en mode malaise.
Par la suite on me demandait comment je ferais quand j’aurai des enfants et quand ils leurs arriveras des bricoles, c’est vrai que ça m’avait traversé l’esprit, mais à cette date je n’en étais pas trop à me poser ce genre de questions.