En toute hypothèse (épisode 28)

en toute hypothÈSE (épisode 28)


– Papa, tu sais, il y a la moitié des élèves de ma classe qui fume !

– Si un jour je te vois fumer… !!!
Hey bah je ne te dirai rien !!!
Fais comme tu veux, moi ça fait 17 ans que je fume, et j’aimerais bien arrêter !!
Ça pue et ça ne sert à rien !!!

Et j’avais jamais essayé, c’était pas interdit.

Un vendredi soir, comme souvent un copain de ma classe venait dormir à la maison. Il prenait le car avec moi, c’était Julien J, un très grand fan de Mariah Carey si bien que depuis à chaque fois que je la vois ou l’entends, encore aujourd’hui, je pense à lui.
Sur le trajet, avec nous, il y avait aussi William.
Il nous disait je vais vous faire un tour de magie.
– Tu vois ma trousse là ?

Et comme il était pas mal en chair dirons-nous.
Il rentrait sa trousse entre deux bourlets et elle disparaissait !

– Tin tin, et voilà disparue !

William très gentil garçon avait sa grand-mère qui était ma voisine, alors très souvent il passait me voir et nous écoutions du son ensemble.

Un jour où la guerre des clans avait cessé, nous étions 5 à nous balader, nous étions à quelques jours du 14 juillet. Un très vieux château se trouvait au milieu de notre village, il appartenait à un riche propriétaire Suisse qui venait de temps à autre.
Au fond de son domaine, il y avait une immense maison beaucoup plus moderne, qu’il louait à la mairie de Paris. Pour garder l’endroit ce jour-là, il y avait 4 jeunes hommes asiatiques, que nous avions surveillés sans nous faire voir. Ils étaient en train de faire de l’exercice.
Je ne sais plus qui avait eu cette idée suicidaire, mais nous avions allumé de gros pétards, des mammouths et leurs avions jetés sur eux en les balançant par-dessus le mur.
Puis nous avions couru à toutes enjambées en direction du cimetière et des bois.
Nous étions morts de rire, et environ une heure après nous revenions sur notre chemin, c’était le seul moyen pour rentrer chez nous !
Nous arrivions au niveau de la grande bâtisse quand soudain, 4 moines Shaolins sautaient le mur qui faisait plus de deux mètres et se mettaient à nous chasser. Alors une fois de plus, il fallait courir à en perdre haleine. Un de mes copains c’était fait attraper et comme nous étions des enfants, ils lui avaient fait plus de peur que de mal.

en toute hypothÈSE (épisode 28)


– Papa, tu sais, il y a la moitié des élèves de ma classe qui fume !

– Si un jour je te vois fumer… !!!
Hey bah je ne te dirai rien !!!
Fais comme tu veux, moi ça fait 17 ans que je fume, et j’aimerais bien arrêter !!
Ça pue et ça ne sert à rien !!!

Et j’avais jamais essayé, c’était pas interdit.

Un vendredi soir, comme souvent un copain de ma classe venait dormir à la maison. Il prenait le car avec moi, c’était Julien J, un très grand fan de Mariah Carey si bien que depuis à chaque fois que je la vois ou l’entends, encore aujourd’hui, je pense à lui.
Sur le trajet, avec nous, il y avait aussi William.
Il nous disait je vais vous faire un tour de magie.
– Tu vois ma trousse là ?

Et comme il était pas mal en chair dirons-nous.
Il rentrait sa trousse entre deux bourlets et elle disparaissait !

– Tin tin, et voilà disparue !

William très gentil garçon avait sa grand-mère qui était ma voisine, alors très souvent il passait me voir et nous écoutions du son ensemble.

Un jour où la guerre des clans avait cessé, nous étions 5 à nous balader, nous étions à quelques jours du 14 juillet. Un très vieux château se trouvait au milieu de notre village, il appartenait à un riche propriétaire Suisse qui venait de temps à autre.
Au fond de son domaine, il y avait une immense maison beaucoup plus moderne, qu’il louait à la mairie de Paris. Pour garder l’endroit ce jour-là, il y avait 4 jeunes hommes asiatiques, que nous avions surveillés sans nous faire voir. Ils étaient en train de faire de l’exercice.
Je ne sais plus qui avait eu cette idée suicidaire, mais nous avions allumé de gros pétards, des mammouths et leurs avions jetés sur eux en les balançant par-dessus le mur.
Puis nous avions couru à toutes enjambées en direction du cimetière et des bois.
Nous étions morts de rire, et environ une heure après nous revenions sur notre chemin, c’était le seul moyen pour rentrer chez nous !
Nous arrivions au niveau de la grande bâtisse quand soudain, 4 moines Shaolins sautaient le mur qui faisait plus de deux mètres et se mettaient à nous chasser. Alors une fois de plus, il fallait courir à en perdre haleine. Un de mes copains c’était fait attraper et comme nous étions des enfants, ils lui avaient fait plus de peur que de mal.