en toute hypothÈSE (épisode 20)
Un après-midi, mon oncle était venu me récupérer au foot au plateau d’Avron, il avait emprunté une 4 L de mon père.
Oui, je jouais et j’étais numéro 10, mais malheureusement je n’ai pas fait carrière parce que ….
J’étais vraiment pas très fort.
Ce jour-là, il y avait une tempête et même le chapiteau de l’école de cirque avait été sérieusement endommagé. Je montais donc dans la Porsche et avant de me déposer chez moi nous avions été au magasin la Romainville acheter un gâteau. Il descendit de la voiture et me demanda de l’attendre.
Et d’un coup, de grosses rafales de vent faisaient bouger la voiture et soudain elle avançait centimètres par centimètre, paniqué, j’étais descendu, les mains sur le capot pour essayer de la retenir en criant de toutes mes forces.
– « Tonton, tonton, tonton ! »
Il sortit le sourire aux lèvres.
-C’est rien, ne t’inquiète pas…
A 10 ans, j’étais dans une voiture qui avançait seule et j’étais censé ne pas m’inquiéter…
Une grande partie de mon enfance nous allions en vacances en Bretagne, à Morlaix et aux alentours, j’avais deux tantes qui s’y étaient installées, des souvenirs indélébiles avec mon père, à traquer crabes et poissons dans les rochers, le temps de l’insouciance, où on ne pense à rien, si ce n’est qu’à profiter de la vie.
Des pique-niques avec ma tante Fatna, enfin des festins devrais-je dire, elle emmenait toute sa cuisine avec elle.
Et ce barbecue au pied du Mont Saint-Michel, avec le mari de ma tante, Momo, paix à son âme.
en toute hypothÈSE (épisode 20)
Un après-midi, mon oncle était venu me récupérer au foot au plateau d’Avron, il avait emprunté une 4 L de mon père.
Oui, je jouais et j’étais numéro 10, mais malheureusement je n’ai pas fait carrière parce que ….
J’étais vraiment pas très fort.
Ce jour-là, il y avait une tempête et même le chapiteau de l’école de cirque avait été sérieusement endommagé. Je montais donc dans la Porsche et avant de me déposer chez moi nous avions été au magasin la Romainville acheter un gâteau. Il descendit de la voiture et me demanda de l’attendre.
Et d’un coup, de grosses rafales de vent faisaient bouger la voiture et soudain elle avançait centimètres par centimètre, paniqué, j’étais descendu, les mains sur le capot pour essayer de la retenir en criant de toutes mes forces.
– « Tonton, tonton, tonton ! »
Il sortit le sourire aux lèvres.
-C’est rien, ne t’inquiète pas…
A 10 ans, j’étais dans une voiture qui avançait seule et j’étais censé ne pas m’inquiéter…
Une grande partie de mon enfance nous allions en vacances en Bretagne, à Morlaix et aux alentours, j’avais deux tantes qui s’y étaient installées, des souvenirs indélébiles avec mon père, à traquer crabes et poissons dans les rochers, le temps de l’insouciance, où on ne pense à rien, si ce n’est qu’à profiter de la vie.
Des pique-niques avec ma tante Fatna, enfin des festins devrais-je dire, elle emmenait toute sa cuisine avec elle.
Et ce barbecue au pied du Mont Saint-Michel, avec le mari de ma tante, Momo, paix à son âme.