En toute hypothèse (épisode 139)

en toute hypothÈSE (épisode 139)


Après avoir fait une démonstration de peinture à une classe de CM2 d’une école de Vaujours, j’allais cette fois faire mon premier cours d’écriture avec eux en classe. Comme un prof, accompagné d’Alexandra (leur maîtresse), je mettais en place un atelier, qui aboutirait soit à un slam, soit à un poème, cela dépendrait de la manière dont ils le clameraient.
Je leur disais que nous allions faire pour la fête des mères un texte sous forme d’anaphore, tous étaient surpris, mais après explication, ils en étaient enchantés.
Une anaphore qui répéterait le mot « maman », rien de tel pour célébrer la personne la plus chère à leurs yeux, celle qui les avait mis au monde.
Avec mes techniques de rappeur enfouies au fond de moi, je remplissais le tableau de leurs mots, les mots qui leur venaient à l’évocation de leur maman.
Alex (la prof) était ravie et très surprise du texte qui se dessinait devant ses yeux.
À la fin de l’après-midi, les enfants avaient une poésie à remettre à leur maman et une toile qu’Alex leur avaient fait faire à la manière « d’Hypotez » précédemment, sans prétention bien-sûr.
Et c’est quelques jours plus tard que je recevais le coup de fil de « Virginie » (maman de « Manon », élève qui faisait partie de ce sacré groupe de CM2).
Virginie me disait que Manon ne parlait que de moi à la maison et qu’elle aimerait lui faire une surprise, me commander une toile pour son anniversaire que je viendrai moi-même lui apporter. Et c’est exactement ce que nous faisions deux semaines plus tard, je toquais chez Manon, elle m’ouvrait, et nous étions tous les deux émus.
Par la suite, Virginie, qui ne mettait aucun tableau chez elle, m’achetait six toiles. Ainsi, aujourd’hui comme nous aimons à le dire, chez Manon c’est « La Maison Témoin »…

en toute hypothÈSE (épisode 139)


Après avoir fait une démonstration de peinture à une classe de CM2 d’une école de Vaujours, j’allais cette fois faire mon premier cours d’écriture avec eux en classe. Comme un prof, accompagné d’Alexandra (leur maîtresse), je mettais en place un atelier, qui aboutirait soit à un slam, soit à un poème, cela dépendrait de la manière dont ils le clameraient.
Je leur disais que nous allions faire pour la fête des mères un texte sous forme d’anaphore, tous étaient surpris, mais après explication, ils en étaient enchantés.
Une anaphore qui répéterait le mot « maman », rien de tel pour célébrer la personne la plus chère à leurs yeux, celle qui les avait mis au monde.
Avec mes techniques de rappeur enfouies au fond de moi, je remplissais le tableau de leurs mots, les mots qui leur venaient à l’évocation de leur maman.
Alex (la prof) était ravie et très surprise du texte qui se dessinait devant ses yeux.
À la fin de l’après-midi, les enfants avaient une poésie à remettre à leur maman et une toile qu’Alex leur avaient fait faire à la manière « d’Hypotez » précédemment, sans prétention bien-sûr.
Et c’est quelques jours plus tard que je recevais le coup de fil de « Virginie » (maman de « Manon », élève qui faisait partie de ce sacré groupe de CM2).
Virginie me disait que Manon ne parlait que de moi à la maison et qu’elle aimerait lui faire une surprise, me commander une toile pour son anniversaire que je viendrai moi-même lui apporter. Et c’est exactement ce que nous faisions deux semaines plus tard, je toquais chez Manon, elle m’ouvrait, et nous étions tous les deux émus.
Par la suite, Virginie, qui ne mettait aucun tableau chez elle, m’achetait six toiles. Ainsi, aujourd’hui comme nous aimons à le dire, chez Manon c’est « La Maison Témoin »…