En toute hypothèse (épisode 134)

en toute hypothÈSE (épisode 134)


Mon voisin et collègue de boulot « Jean-Philippe » appréciait beaucoup mon travail. Un jour il m’appelait :
– Salut Rabah, je suis avec une amie à qui j’ai montré tes toiles en photo, elle a beaucoup aimé. Elle est directrice d’une maison de retraite et aimerait refaire la déco avec quelques-unes de tes œuvres.
Et c’est ainsi que je rencontrais Virginie, une superbe personne qui m’a commandé une quinzaine de toiles pour beaucoup de parties communes de son établissement. Je lui faisais une fresque dans l’entrée et elle me commandait un atelier, c’est à ce moment précis que je me lançais dans l’auto-entreprenariat avec « Les Arts d’Hypotez ».
Nous mettions en place l’atelier, 6 mamies et arrières mamies prenaient place autour de la table où je leur installais avec Marine le matériel nécessaire pour faire de jolis tableaux, mais je n’avais pas fini d’installer que Marine m’interpellait,
– Rabah, regarde.
Et là nous étions stupéfaits, les 6 mamies avaient commencé à peindre et avec la même couleur… le bleu.
La couleur du ciel, de l’évasion, peut-être était-ce l’explication.
Une fois fini, une dame voulait absolument que je la raccompagne à sa chambre afin de me montrer les tableaux de son gendre qui étaient accrochés aux murs dans sa petite demeure. J’en étais très surpris, je regardais sur internet et effectivement son gendre était un peintre très respecté dans le milieu, mais il me semble d’après mes souvenirs qu’il était décédé.
Quelques jours plus tard Virginie me contactait en me disant que cette dame voulait acquérir une de mes œuvres, mais avec tout ce que j’entendais, je ne voulais pas que l’on puisse penser une seconde que je voudrais arnaquer cette dame. Virginie me rassurait en me disant que nous allions voir avec la tutrice de cette femme et une fois l’autorisation acquise nous pourrions procéder à la vente.
C’est ce que nous fûmes et deux personnes de l’équipe me commandaient aussi des toiles.
Un nouveau boost dans ma carrière, une nouvelle confiance en moi naissait, mon travail plaisait et des portes commençaient à s’ouvrir. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux années de galère de l’époque où j’étais rappeur, avec la peinture tout allait si vite…

en toute hypothÈSE (épisode 134)


Mon voisin et collègue de boulot « Jean-Philippe » appréciait beaucoup mon travail. Un jour il m’appelait :
– Salut Rabah, je suis avec une amie à qui j’ai montré tes toiles en photo, elle a beaucoup aimé. Elle est directrice d’une maison de retraite et aimerait refaire la déco avec quelques-unes de tes œuvres.
Et c’est ainsi que je rencontrais Virginie, une superbe personne qui m’a commandé une quinzaine de toiles pour beaucoup de parties communes de son établissement. Je lui faisais une fresque dans l’entrée et elle me commandait un atelier, c’est à ce moment précis que je me lançais dans l’auto-entreprenariat avec « Les Arts d’Hypotez ».
Nous mettions en place l’atelier, 6 mamies et arrières mamies prenaient place autour de la table où je leur installais avec Marine le matériel nécessaire pour faire de jolis tableaux, mais je n’avais pas fini d’installer que Marine m’interpellait,
– Rabah, regarde.
Et là nous étions stupéfaits, les 6 mamies avaient commencé à peindre et avec la même couleur… le bleu.
La couleur du ciel, de l’évasion, peut-être était-ce l’explication.
Une fois fini, une dame voulait absolument que je la raccompagne à sa chambre afin de me montrer les tableaux de son gendre qui étaient accrochés aux murs dans sa petite demeure. J’en étais très surpris, je regardais sur internet et effectivement son gendre était un peintre très respecté dans le milieu, mais il me semble d’après mes souvenirs qu’il était décédé.
Quelques jours plus tard Virginie me contactait en me disant que cette dame voulait acquérir une de mes œuvres, mais avec tout ce que j’entendais, je ne voulais pas que l’on puisse penser une seconde que je voudrais arnaquer cette dame. Virginie me rassurait en me disant que nous allions voir avec la tutrice de cette femme et une fois l’autorisation acquise nous pourrions procéder à la vente.
C’est ce que nous fûmes et deux personnes de l’équipe me commandaient aussi des toiles.
Un nouveau boost dans ma carrière, une nouvelle confiance en moi naissait, mon travail plaisait et des portes commençaient à s’ouvrir. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser aux années de galère de l’époque où j’étais rappeur, avec la peinture tout allait si vite…