en toute hypothÈSE (épisode 128)
Après l’exposition que nous avions faite au travail, je prenais confiance en moi, allais démarcher la ville où je résidais, et à ma grande surprise, Vaujours m’ouvrait les bras pour deux semaines d’exposition. Nous étions en février 2014 et comme un grand j’allais aller à la rencontre du public et des critiques, la ville organisait, un vernissage, mettait en place de la communication, des affiches, des invitations…
Je n’en revenais pas, tout ça pour moi ! A l’époque la personne s’appelait Amélie, elle était en charge de mettre en place des évènements à la « Maison du Temps Libre », je la remercie aujourd’hui encore, c’est quand-même la première personne à me donner cette occasion.
J’avais alors une vingtaine de tableaux, des diptyques, tryptiques et quadriptyques. Je ne me voyais pas à cette époque peindre sur une toile unique, je trouvais cela fade et sans intérêt.
Je mettais en place et attendais avec impatience ce que donnerait le vernissage.
Extrêmement surpris par le nombre de personnes qui avait fait le déplacement, mais de là à dire que c’était un succès… cela serait mentir, quelques éloges faisaient chaud au cœur, mais certains regards que je surprenais me laissaient pantois tout autant qu’eux.
Je vendais quand-même 4 tableaux, il me reste en souvenir une scène mémorable, un collègue qui était passé, plus du fait de mon insistance que par envie, s’approchait d’une toile et me disait en arabe :
– Tu te fous de la ….. du monde…
Je lui répondais dans mon charabia d’arabe :
– Dis que c’est bien, il y a du monde.
Alors il se reprenait en français cette fois :
– J’aime beaucoup cette toile.
Et de là, de derrière les grilles apparaissait une dame qui me disait :
.– Rabah, je vais vous prendre cette toile, avant qu’elle me passe sous le nez, car le Monsieur l’a beaucoup aimée (en désignant mon collègue).
Cette anecdote nous fait beaucoup rire encore aujourd’hui…
en toute hypothÈSE (épisode 128)
Après l’exposition que nous avions faite au travail, je prenais confiance en moi, allais démarcher la ville où je résidais, et à ma grande surprise, Vaujours m’ouvrait les bras pour deux semaines d’exposition. Nous étions en février 2014 et comme un grand j’allais aller à la rencontre du public et des critiques, la ville organisait, un vernissage, mettait en place de la communication, des affiches, des invitations…
Je n’en revenais pas, tout ça pour moi ! A l’époque la personne s’appelait Amélie, elle était en charge de mettre en place des évènements à la « Maison du Temps Libre », je la remercie aujourd’hui encore, c’est quand-même la première personne à me donner cette occasion.
J’avais alors une vingtaine de tableaux, des diptyques, tryptiques et quadriptyques. Je ne me voyais pas à cette époque peindre sur une toile unique, je trouvais cela fade et sans intérêt.
Je mettais en place et attendais avec impatience ce que donnerait le vernissage.
Extrêmement surpris par le nombre de personnes qui avait fait le déplacement, mais de là à dire que c’était un succès… cela serait mentir, quelques éloges faisaient chaud au cœur, mais certains regards que je surprenais me laissaient pantois tout autant qu’eux.
Je vendais quand-même 4 tableaux, il me reste en souvenir une scène mémorable, un collègue qui était passé, plus du fait de mon insistance que par envie, s’approchait d’une toile et me disait en arabe :
– Tu te fous de la ….. du monde…
Je lui répondais dans mon charabia d’arabe :
– Dis que c’est bien, il y a du monde.
Alors il se reprenait en français cette fois :
– J’aime beaucoup cette toile.
Et de là, de derrière les grilles apparaissait une dame qui me disait :
.– Rabah, je vais vous prendre cette toile, avant qu’elle me passe sous le nez, car le Monsieur l’a beaucoup aimée (en désignant mon collègue).
Cette anecdote nous fait beaucoup rire encore aujourd’hui…